Cet album est celui qui fera découvrir Joan Jett au monde entier puisque le titre éponyme restera 8 semaines en tête du Billboard Américain et touchera les sommets des classements dans les pays Européens. Plus de 10 millions d’albums vendus pour ce succès interplanétaire.
Sortie à la fin de l’année 1981, sa version initiale présentait un titre Little Drummer Boy (une chanson de Noël sympathique et distrayante où la batterie est au centre) qui sera rapidement remplacé par 'Oh Woe Is Me'. Celui-ci réapparaitra lors de la réédition en 1992 puis sera toujours présent lors de la troisième sortie en 1998, ce qui fait 5 bonus en tout dont un 'Louie, Louie' que Joan Jett avouera n’avoir jamais voulu enregistrer.
Pour la petite histoire, Joan avait essayé de refiler le fameux titre éponyme aux Runaways qui n’en ont pas voulu... Dommage pour eux ! 'Crimson And Clover', quant à lui, fera aussi une carrière remarquée dans les charts et, avec le recul, laisse à penser que Nena (groupe allemand à chanteuse des années 90) a dû écouter Joan Jett dans sa jeunesse. Cette période verra aussi le remplacement du guitariste Eric Ambel par Ricky Bird qui influera une nouvelle énergie au son des 6 cordes (les 2 versions de NAG sur l’édition 1998 en sont les témoins).
"I Love Rock’n Roll" contient d’autres titres intéressants (tous écrit par Jett et Laguna) comme 'Be Straight' avec son rythme tout en contre temps. Malheureusement, la production donne un sacré coup de pied dans la stature globale de l’album. En effet sa constance n’est pas assurée et il est aisé de sentir que plusieurs sessions d’enregistrement ont eu lieu.
"I Love Rock’n Roll" est donc un très bon album, certainement le plus connu de Joan Jett mais pas le meilleur. Bien sûr, avec son hit ultime, il est forcément incontournable (surtout sa version 1998) et apporte sa pierre à l'édifice d'une artiste qui aura marqué bien des générations.