ARTISTE:

BLAZE BAYLEY

(ROYAUME UNI)
TITRE:

THE MAN WHO WOULD NOT DIE

(2008)
LABEL:

AUTOPRODUCTION

GENRE:

HEAVY METAL

TAGS:
""The Man Who Would Not Die" est peut être en deçà de ce que Blaze avait proposé par le passé, mais quand on sait par où est passé notre homme, c’est déjà un petit miracle de le retrouver en si bonne forme vocale et bien entouré."
NOISE (28.04.2010)  
3/5
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Il aura donc fallu plus de 4 longues années à Blaze Bayley pour rebondir et enfin donner une suite à ce que l’on finissait par penser être son dernier disque, "Blood And Belief". Durant cette période, notre homme a vu son line-up se modifier avec le départ des guitaristes Wray et Slater, puis le passage d’une quinzaine de musiciens différents au gré des tournées. Il a de plus perdu son contrat avec le label SPV et son producteur habituel. Mais alors qu’on pouvait le croire perdu pour la cause, il va remonter la pente en grande partie grâce à sa manageur et future épouse, Debbie Hartland. En tournant intensivement d’abord. Un live en sortira, "Alive In Poland", qui montre un Blaze marqué mais en forme et en voix. Puis en recrutant un line-up solide courant 2007, notre homme va peu à peu se reconstruire et reprendre confiance en lui. Il va même fonder son label pour promouvoir sa musique et ce 4ème album est à considérer comme étant véritablement la deuxième résurrection du chanteur, presque 10 ans après son éviction d’Iron Maiden.

Le titre est assez évocateur, mais au contraire de son prédécesseur, cet album est plus gai et facile d’accès et se présente comme un renouveau plus que comme une thérapie. Bayley est marqué mais guéri et prêt à en découdre. Ce nouvel opus est également plus varié. La base reste la même avec ce savant équilibre entre heavy et mélodie, mais cette dernière et le côté épique y trouvent une place plus importante. De plus on trouve là une véritable œuvre de groupe, chaque titre étant signé par l'ensemble de ses membres. Ce disque n’apporte certes pas grand chose de nouveau, mais retrouver Blaze en forme est un plaisir certain et les quelques longueurs s’oublient rapidement.

Cependant, le départ de Wray et de Slater n’a pas été compensé complètement. Leurs remplaçants sont bons mais non n’ont pas le même sens du riff et du solo, et leur son est plus traditionnel. Auto-produit, il est un peu moins bon, assez roots, moins professionnel que celui amené par Andy Sneap. Mais tout cela ne nuit pas à la bonne qualité générale de cet album qui débute en fanfare avec le titre éponyme, tuerie heavy et directe qui ne fait pas de quartiers avec un refrain fort bien amené. Ce ton heavy rythme l’album avec "Blackmailer", simple et efficace, qui se présente comme un très bon titre de heavy métal mélodique classique, "Robot", le premier single de l’album, et "Samurai", deux titres nerveux et rentre-dedans, en particulier "Robot" avec sa rythmique impitoyable presque thrash, mais gardant toujours ce sens de la mélodie qui fait la différence.

Bien sur, Blaze ne néglige pas les titres plus lents et épiques, et il excelle toujours dans le genre." Smile Back At Death" et ses huit minutes au compteur est par exemple un grand moment dans ce style, véritable marque de fabrique de Blaze depuis le début de sa carrière solo. "While You Were Gone" et "At The End Of The Day" enfoncent le clou avec un ton aux allures de power ballade intimiste, des refrains efficaces, et une musique prenante. Le tout est inspiré, en particulier les riff et soli de guitare.
Nous retiendrons enfin le duo "Waiting For My Life To Begin" et "Voices From The Past", qui forment un très bon dytique de heavy métal, dans la pure tradition britannique, avec mélodie très présente, air rapide et puissant, et chant très maîtrisé avec refrains mis en avant.

Au final, nous ne noterons que "The Truth Is One" et "Crack In The System" comme titres un peu plus faibles. Dans un heavy très classiques, ces titres donnent l’impression d’être là pour remplir le disque, le refrain de "Crack" étant par exemple un peu trop facile et trop rabâché pour convaincre.
Ce 4ème album est peut être en deçà de ce que Blaze avait proposé par le passé, mais quand on sait par où est passé notre homme, c’est déjà un petit miracle de le retrouver en si bonne forme vocale et bien entouré. De plus ce disque comporte son lot de bons titres taillés pour plaire aux fans et aux amateurs de heavy métal en général. Il est donc à prendre comme un premier pas vers un nouveau départ.

Enfin, nous aurons une pensée pour celle qui a permis ce miracle et ce retour en forme, la femme de Blaze, Debbie Hartland, tragiquement disparue la veille de la sortie de l’album, confirmant encore une fois que le destin n’est pas tendre avec cet homme.


Plus d'information sur http://www.blazebayley.net/





LISTE DES PISTES:
01. The Man Who Would Not Die (04:35)
02. Blackmailer (04:43)
03. Smile Back At Death (07:38)
04. While You Were Gone (05:27)
05. Samurai (05:39)
06. A Crack In The System (5:53)
07. Robot (03:10)
08. At The End Of The Day (03:39)
09. Waiting For My Life To Begin (05:10)
10. Voices From The Past (05:55)
11. The Truth Is One (04:22)
12. Serpent Hearted Man (06:15)

FORMATION:
Blaze Bayley: Chant
David Bermudez: Basse
Jay Walsh: Guitares
Lawrence Paterson: Batterie
Nico Bermudez: Guitares
   
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