Quintet britannique ayant un seul album (éponyme) à son actif, les p'tis jeunes de chez The Glitterari déboulent cinq ans après la sortie de leur premier opus sur nos platines enfiévrées. Porteur d’un gros Rock punkisant limite Glam, les petits gars remettent le couvert pour le plus grand plaisir des adeptes de leur premier essai.
Rien de bien nouveau en effet sous le soleil des gamins énervés de la perfide Albion. Pour eux, faire du Hard-Rock c’est crier très fort de temps à autres pour montrer qu’ils ne sont pas contents (genre faites gaffe nous sommes un peu punk sur les bords) en usant de la distorsion des guitares pour faire comprendre qu’en fait, ils sont peut être même mécontents, tout en balançant, histoire d’attirer les radios pas farouches et les filles (pas farouches non plus) certainement un peu, un chouilla de mélodie sympathique, genre Pop Britannique.
Souvent ça fonctionne tant bien que mal ("Right From The Start", "Can’t Say No", "Fight Fight Fight", "Your Idea", "Overnight Superstar", "Cruel" et "Lola It’s Over"), parfois ça ulcère méchamment ("Fucks Me Up" et "Keeping Me Down"), et épisodiquement, un éclair troue la grisaille ("Too Many Girls", "Shanti" qui respire l’Aerosmith à pleins poumons, et "Are You One Of Us ?" ponctuellement). Dans ces moments-là, The Glitterari se débarrasse de ses horripilants oripeaux pseudo-punk et se concentre sur la mélodie que les mômes parviennent plutôt habilement à rendre accrocheuse.
Adeptes de Velvet Revolver, mais également des mélodicités à la Guns N’ Roses ou à la Mötley, à condition que vous ne soyez pas rebutés par l’idée de les retrouver égratignés par des élans Punk, ce disque est pour vous. Les autres, restez éloignés du produit, sauf si vous êtes curieux, car vous n’y trouverez que très peu votre compte, mis à part une ou deux poussées mélodiques de-ci-de-là.