The Sky Moves Sideways est le premier album de Porcupine Tree enregistré avec une véritable batterie. C’est aussi l’album qui délimite les périodes space rock et rock progressif des Porcupine Tree.
Nombreux ont été les remaniements sur les différentes pistes apparaissant dans cette production. L’album devait à l’origine n’être composé que du seul titre éponyme, d’une durée totale de cinquante minutes. Non satisfait du résultat, Steven Wilson a décidé de le couper en deux morceaux placés au début et à la fin de l’album et de combler le reste par des titres plus courts. Le morceau Moonloop a lui aussi été réduit de quarante à seize minutes.
Contrastant avec les albums plus récents, The Sky Moves Sideways se rapproche plus de la musique d’ambiance que du rock progressif. Les mouvements planants empruntés à Pink Floyd sont légions, encapsulés dans un style rock atmosphérique répétitif et lancinent.
Ce qu’il ressort principalement de cet opus est la longueur et la lenteur des développements. Vous pouvez laisser l’album tourner et revenir deux ou trois minutes plus tard sans avoir l’impression d’avoir loupé quelque chose.
Le résultat est donc très en deçà de ce que peut attendre un récent fan de Porcupine Tree mais pourra sans doute interpeller les amateurs des œuvres de Pink Floyd. Certains qualifieront ce « Sky Moves Sideways » de musique d’ascenseur. D’autres y verront un voyage dans un univers inconnu où le temps semble figé.