Pendragon a l'habitude de promouvoir chaque album avec des tournées importantes et de prendre son temps pour composer. C'est donc trois ans après « Window Of Life » que sort leur nouvel opus. Il est immédiatement considéré comme leur meilleur album et bénéficie d'une version limitée contenant quatre pistes bonus. Son contenu est-il comme sa pochette, dans la même veine que ce qu'ils ont fait ou ce qu'ils feront ?
Si la première piste n'est pas ce que l'on peut attendre d'un groupe comme Pendragon avec son style néo-classique et ses choeurs d'opéra, le reste rentre dans un schéma désormais bien connu des connaisseurs. Le fond ne subit pas de modifications profondes. Sur des nappes de clavier aux sons caractéristiques (Nolan Inside), se posent à tour de rôle d'autres sons synthétiques, des solos de guitares et les chants.
Comme le veut la tradition néo-progressive, les harmonies sont particulièrement recherchées, dans un soucis de fluidité et de justesse. Tous les instruments et sonorités s'accordent pour inviter l'auditeur à s'envoler pour un voyage musical qui se veut avant tout insouciant.
Comme pour toutes leurs autres productions, venues et à venir, cet album est un réel moment d'ensoleillement, de joie et de gaieté. Pas de grande révolution donc pour « The Masquerade Overture ». Pendragon se bonifie un peu plus à chaque sortie, constat vérifié avec « Not Of This World » qui sortira cinq ans après celui-ci. Fans de « happy » néo-progressif, cet album est fait pour vous.