ARTISTE:

SEBASTIAN PERSINI

(ARGENTINE)
TITRE:

LOST CITY

(2010)
LABEL:

AUTOPRODUCTION

GENRE:

METAL PROGRESSIF

TAGS:
Fusion, Instrumental, Planant, Technique
""Lost City" est loin d’être le disque parfait et il souffre des défauts des premiers albums, à savoir une dispersion qui l’handicape d’une réelle cohérence. Mais c’est souvent du côté des artistes faisant preuve d’un excès de créativité que l’on retrouve ce genre de penchant."
NUNO777 (01.11.2010)  
3/5
(0) Avis des lecteurs (0) commentaire(s)

Après toutes ces années de service au sein de cette magnifique équipe de joyeux chroniqueurs, les habitudes commencent à apparaître. Tout le jeu consiste à ne pas tomber dans la routine ou pis dans l’erreur. Comme par exemple avec cet artiste à l’honneur dans cette chronique, Sebastian Persini… La simple évocation d’un nom propre associé à de la musique instrumentale éveille chez l’homo-chronicus un certain nombre de processus neuronaux qui tendent à faire coïncider ledit nom avec l’idée de guitariste. Arriva ce qui devait arriver. A force de laisser la facilité s’emparer de nos constructions mentales les plus basiques l’erreur fut commise. Car Sebastian Persini n’est pas guitariste (enfin ce n’est pas aussi simple que cela) mais batteur de son état. Le jeune musicien est même plus que cela car sur son premier album, Lost City, il joue à peu près tous les instruments. Ceci ne l’a pas empêché d’inviter une huitaine de musiciens pour embellir cet album.

Lost City est en fait un pur album progressif instrumental (sauf un titre chanté) qui ratisse large. Pour se donner une idée, il suffit de lire les influences de l’Argentin pour se convaincre que ce batteur est autant inspiré par le jazz (Dave Weckl) que le métal et le prog (Terry Bozzio). Ses goûts se retrouvent dans la musique avec une belle variété à mettre au crédit de ce jeune artiste qui n’a pas fini de faire parler de lui. On commence bizarrement avec une composition qui sonne comme l’œuvre d’un guitariste… pour être plus exact, durant "Red Dusk" on pense à du Jan Cyrka dopé aux grosses saturations.

Quand on pense métal progressif et batteur il vient forcément à l’esprit le nom de Virgil Donati. Pour une fois, les schémas mentaux ne nous ont pas induits en erreur car on retrouve du Planet X pur jus dans "Lost City" et surtout "Bulbo". Les rythmes, les sons de guitare, les claviers…la parenté est même troublante. On retrouve des ambiances plus atmosphériques et jazz avec "Light Future ".
Seul morceau chanté, "No Way Out" est une chanson qui possède une vraie structure, à la différence de la grande majorité des titres de l’album, et qui met en valeur une mélodie qui fait mouche.

Enfin le morceau final, explore pendant plus de quatorze minutes une succession de temps dont la cohérence n’apparaît pas dès les premières écoutes. De multiples séquences, parfois atmosphériques, parfois en chorus de guitare, viennent se superposer à un tempo assez rapide et une rythmique assénée comme un leitmotiv. Quelques longueurs se font sentir en fin de morceaux et l’ensemble manque quand même de liant. On retrouve le même genre de travers avec l’apathique "Closer".
Un mot sur la production d’Alex Argento (clavier) pour dire qu’elle est tout à fait honnête pour un premier album.

Lost City est loin d’être le disque parfait et il souffre des défauts des premiers albums, à savoir une dispersion qui l’handicape d’une réelle cohérence. Mais c’est souvent du côté des artistes faisant preuve d’un excès de créativité que l’on retrouve ce genre de penchant. Les qualités, quant à elles, sont nombreuses et paradoxalement c’est aussi la diversité des compositions qui donnent une bonne partie de son intérêt à cet album. Sebastian Persini est clairement un musicien à suivre.


Plus d'information sur http://www.sebastianpersini.com/eng/home.htm



GROUPES PROCHES:
PLANET X


LISTE DES PISTES:
01. Red Dusk-03:17
02. Lost City-06:38
03. No Way Out-06:04
04. Light Future-08:16
05. Bulbo-06:58
06. Closer-09:32
07. 13.73 Billion Years-14:06

FORMATION:
Alex Argento: Claviers
David Locke: Guitares
Gianluca Ferro: Guitares
Martin Marron: Guitares
Santiago Beis: Claviers
Sebastian Persini: Batterie
Solange Massa: Chant
Stefano Troncaro: Claviers
   
(0) AVIS DES LECTEURS    
Haut de page
   
(0) COMMENTAIRE(S)    
 
 
Haut de page
LECTEURS:
-/5 (0 avis)
STAFF:
3/5 (1 avis)
MA NOTE :
 
 
AUTRES CHRONIQUES
LE COUP DU PARAPLUIE: Philosophie, Bien-être & Crimes Passionnels (2010)
POST ROCK -
T: Anti-Matter Poetry (2010)
ROCK PROGRESSIF -
 
ECOUTE EN STREAMING
 
L'album n'est peut être pas sorti ou l'ID spotify n'a pas encore été renseigné ou il n'y a pas d'ID spotify disponible
 
F.A.Q. / Vous avez trouvé un bug / Conditions d'utilisation
Music Waves (Media) - Media sur le Rock (progressif, alternatif,...), Hard Rock (AOR, mélodique,...) & le Metal (heavy, progressif, mélodique, extrême,...)
Chroniques, actualités, interviews, conseils, promotion, calendrier des sorties
© Music Waves | 2003 - 2024