ARTISTE:

SINESTESIA

(ITALIE)
TITRE:

THE DAY AFTER FLOWER

(2009)
LABEL:

AUTOPRODUCTION

GENRE:

METAL PROGRESSIF

TAGS:
Technique
""
HYPERUNKNOWN (05.11.2010)  
4/5
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Si l’entreprise Dream Theater devait un jour péricliter, et le sujet est plutôt d’actualité, le nombre de repreneurs de l’enseigne serait légion. Car le style, le son, la richesse des mélodies, la virtuosité, bref le package des New Yorkais est à ce point lucratif à tous les niveaux que faire une incursion dans la grande messe de leur métal progressif peut en tenter plus d’un. Sans vouloir accuser Sinestesia d’opportunisme, et d’aucune façon, les Italiens originaire de Trieste, font plutôt de ce mimétisme une forme d’hommage comme d’un apostolat.

Formé il y a plus de dix ans (l’année de sortie de “Falling Into Infinity” pourrait-on ajouter) le quintet s’offre pourtant là son deuxième opus seulement, mais qui transpire déjà une maturité et une technicité indéniable. La surprise de la rencontre d’un Ménechme étant passée, l’attention peut se recentrer sur le talent de composition et sur la dextérité de la formation transalpine.

Emmené par le chant maniéré mais plutôt avenant de Ricky De Vito, capable de monter dans les aiguës comme de se poser dans des graves plus caressants, Sinestesia fait montre, à défaut d’une grande originalité, d’une inspiration évidente, décorant tantôt ses propos d’une chape heavy et agressive, ou d’un voile plus léger et aérien.

Malgré un titre et une pochette n’inspirant pas le meilleur pour la race humaine, “The Day After Flower” n’est donc pas qu’à un déluge de riffs assassins, ni même une vertigineuse démonstration de montées et descentes de gammes. Le pavé “The Birth, The Death, Trance By The River” sous ses airs de “ Train Of Thought,” ou quelques passages trapus du bien nommé “Cold War Apocalypse” pourraient pourtant prêcher en faveur du contraire. Les soli lumineux de Roberto De Micheli tout autant. Mais à l’instar de la fausse ballade “Violet”, ou bien de “Memento” seule sérénade roucoulée en Italien, les moments de sérénité ont véritablement leur place.

“The Day After Flower” synthétise presque le meilleur du théâtre de rêve, en naviguant au gré des différentes périodes de ce dernier. Et malgré la longueur de la plupart des chapitres, “The Day After Flower” se déguste toujours avec appétit. Mais n’est pas un démiurge qui veut, et sa grandeur n’est pas à la portée de tout le monde. C’est finalement ce qui manque à Senestesia, ce supplément de divin lui permettant d’accéder au sommet d’un mont Olympe.


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GROUPES PROCHES:
DREAM THEATER


LISTE DES PISTES:
01. Hero - 06:22
02. Feast - 04:15
03. The Birth, the Death, Trance by the River - 10:37
04. Burning Times (Never Forget) - 07:32
05. Violet - 05:24
06. C.W.A. Prelude - 03:23
07. Cold War Apocalypse - 08:09
08. Twilight - 08:08
09. Memento - 03:31

FORMATION:
Alberto Bravin: Claviers / Mellotron
Alessandro Sala : Basse
Paolo Marchesich : Batterie
Ricky De Vito : Chant
Roberto De Micheli : Guitares
   
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