ARTISTE:

JEFF GREEN

(ETATS UNIS)
TITRE:

JESSICA

(2011)
LABEL:

AUTOPRODUCTION

GENRE:

ROCK PROGRESSIF

TAGS:
Concept-album, Old School
"Cet album, né dans la douleur et porté par une sincérité que nul ne saurait mettre en doute, aboutit seulement à un produit agréable, mais beaucoup trop conventionnel pour emporter une adhésion sans faille."
ABADDON (30.08.2011)  
2/5
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Quinze années auront été nécessaires à Jeff Green pour mettre au monde son premier album solo, “Jessica”. Quinze années à porter en lui la douloureuse histoire de cet enfant tant désiré , mais qui n’est jamais arrivé. Il est donc impossible de douter de l’investissement personnel que représente cet opus pour son concepteur.

Pour le réaliser, Jeff a fait appel à des musiciens aguerris, tels un des claviéristes de Pallas (Mike Stobbie), ou Pete Riley, qui a tenu les fûts pour John Wetton. Le ton musical est influencé par de solides références des 70’s, comme Pink Floyd ou les Eagles, mais peut également faire penser au Camel de “Dust an Dreams” dans la structure de l’album, avec de longues séquences musicales et relativement peu de chant.

Si le début de l’album pose assez bien le décor, avec une longue intro musicale plutôt onirique jouant habilement de l’alliance d’une guitare floydienne et de claviers planants, le reste de l’album a du mal à maintenir la tension émotionnelle qui a du habiter Jeff Green lors de l’écriture. La faute probablement à un style assez daté, confiné dans les années 70 - début 80’s, usant de claviers passablement datés (l’alliance clavinet - chords de ‘Essence’, le Hammond édulcoré assez souvent présent, les synthés de ‘Willing the Clouds Away’ ... tout droit sortis de la période Bardens de Camel, ce qui ne nous rajeunit pas). La faute également à des vocaux assez pauvres et qui, tout en restant relativement rares, arrivent à être utilisés assez mal à propos : un titre comme ‘Tomorrow Never Came’, qui devrait être porteur du plus grand désespoir, est très curieusement construit sur un rythme plutôt rock et desservi par les possibilités limitées de Jeff au micro : émotionnellement à côté de la plaque. La faute enfin à des titres de structure extrêmement linéaire : seul ‘Printelwell Chase’ présente une rupture dans sa composition, les autres morceaux, en restant très continus mais toujours très mélodiques, flirtent souvent plus avec l’ennui qu’avec l’émotion.

Il est évidemment pour le moins délicat de critiquer cet album, né dans la douleur et porté par une sincérité que nul ne saurait mettre en doute. Mais “Jessica” illustre toute la différence qu’il y a entre l’intention et le résultat : l’aboutissement est un produit agréable, mais beaucoup trop conventionnel pour emporter une adhésion sans faille.

NB: les recettes de l'album seront reversées au Southend General Hospital, et serviront à mettre en place un espace pour les parents en détresse, avec l'espoir que cette initiative s'étende à d'autres hopitaux.


Plus d'information sur http://web.mac.com/jeffrgreen/jeff_green/





LISTE DES PISTES:
01. For The Future - 06:30
02. Vision - 00:56
03. On This Night - 09:08
04. Willing The Clouds Away - 07:51
05. Pride - 02:39
06. Essence - 01:27
07. Woman With Child - 05:39
08. Being - 01:02
09. Jessie's Theme - 07:14
10. Tomorrow Never Came - 08:07
11. Printlewell Chase - 06:06
12. Live Forever - 05:52

FORMATION:
Jeff Green: Chant / Guitares / Basse / Claviers
Mike Stobbie: Claviers
Pete Riley: Batterie
Phil Hilborne: Guitares
   
(2) AVIS DES LECTEURS    
REALMEAN
03/09/2011
  0 0  
4/5
7,5 pourrait bien être la juste note. Mais une fois n'est pas coutume, un je ne sais quoi en coup de cœur imprévisible me laisse poursuivre mon élan sur ce glorieux 8/10. Est-ce la verve particulière de ce "Jessica", à la fois néo et vieux prog ? Est-ce le croisement de multiples influences sonores, qui ne nuisent en rien à la cohésion globale ? Est-ce l'accroche mélodique, et le soin apporté à chacune des compositions ? Ou encore ce petit goût de guitare Héro façon Joe Satriani ?
Coup de chapeau en tout cas, pour ne citer que ceux-là, aux progueux et atmosphériques 'For the Future' et 'Tomorrow never came', ou encore à la petite perle émotionnelle portée par 'Being'.
Un album épique, entraînant et reposant à la fois, et qui semblerait presque ignorer sa propre beauté. Aux antipodes d'un prog' pompeux et tenant mal la distance, "Jessica" respire la sensibilité et l'envie d'éclairer le chemin de son auditeur.

TONYB
30/08/2011
  0 0  
3/5
Du rock prog à tendance néo plutôt classique et bien convenu, rappelant par moment Sean Filkins, mais sans en atteindre la flamboyance.
Au fil des minutes, on finit pourtant par s'imprégner de l'ambiance, et l'écoute en boucle de ce bel album ne s'avère en aucun cas superflue.
Les parties vocales certes plates sont peu nombreuses, et ne viennent pas troubler le plaisir ressenti à l'écoute de la galette.
7,5/10

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LECTEURS:
3/5 (1 avis)
STAFF:
2.8/5 (4 avis)
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