On prend les mêmes et on recommence. Tel semble être le constat à l’écoute des premières mesures de ce nouvel album de Ray Wilson, qui rappelons le, officiait en tant que chanteur sur le dernier album de Genesis, « Calling All Stations ».
La première piste se rapproche fortement de l’idée que l’on se faisait déjà de « Ray » le rebelle, à savoir une voix bien mâle sur une musique acoustique douce, samples débitant des affirmations plus ou moins évidentes sur la guerre et un refrain très fataliste répété à l’infini.
La seconde, quant à elle, ne manquera de vous interpeller puisqu’il s’agit tout simplement du tube international - légèrement retravaillé pour l’occasion - « Inside » qui avait fait sortir de nulle part le premier groupe de Ray Wilson, « Stilskin ».
Suivent ensuite quelques chansons se rapprochant donc de ce que l’on pouvait attendre de Ray Wilson, à savoir un panel de titres pop, plus ou moins attrayants, mais toujours mélodieux.
Globalement, « The Next Best Thing » se veut moins acoustique et plus varié que son précédent opus et quelques très bonnes choses sont à mettre en évidence.
Tout d’abord l’importante utilisation des claviers (Piano), très audibles, qui arrivent même à provoquer quelques surprises comme dans « The Actor » et ses sonorités de clavecin.
Ensuite, les mélodies apparaissent plus accrocheuses, plus évoluées. Certaines pistes sont superbes telle la très planante « Alone », au style exotique propice à sourire ou encore l’amusante « The Next Best Thing » avec sa trompette et son accordéon faisant irrémédiablement penser à une musique de film.
« The Next Best Thing » est loin d’être un mauvais album. Il ne contient pas les critères que le fan de progressif attend mais pourra sans doute intéresser les non réfractaires à la musique dite « commerciale ».