Revoilà nos amis de Versailles, toujours épris d'épopées paillardes. Les progrès guitaristiques de l'illustre saccageur de talent sont inexistants. Telle est la vie, faite d'espoirs inaccessibles.
Le Serment des Damnés qui ouvre l'album rend mon désarrois encore plus grand car le titre est exceptionnel. Quelle composition, quelles mélodies, quel lyrisme... Mais cette petite guitare au son nasillard et à l'imprécision systématique m'agace inexorablement. Quel gâchis !
Heureusement, le titre suivant devient humoristique grâce au texte qui décrit parfaitement ce que son auteur dénonce :
"De leur erreur, de leur méprise
Ils ne sont jamais conscients
La vérité d'une analyse
Ne les effleure pas souvent.
Si la médiocrité est leur religion
Soyons des hérétiques par opposition..."
Cela s'appelle de l'auto-critique suggestive. Croyez-bien que si ce groupe n'avait aucun talent, je ne m'obstinerais pas à rabaisser ce brave garçon qui, je le répète, a une voix intéressante.
Chaque titre de l'album pourrait mériter qu'on s'y attarde tellement les compositions sont fameuses. Il eut juste fallut que les musiciens travaillent un peu la maîtrise de leurs instruments.
Comme les deux précédents albums, Le Trésor de Valliesres est dilapidé par des mécréants qui se sabordent eux-mêmes. Irresponsables Versaillais qui dans leur paradoxe, exhibent la fente d'une tirelire prête a accueillir l'argent gagné par les plaisirs de la chair... Il parait que ça rend sourd. Ceci expliquant peut-être cela.