Depuis 2007, date de sa formation, WeaksaW n’a pas chômé comme en atteste une démo datant de 2008, un EP l’année suivante ("The Overture") et enfin, cette année, le premier album éponyme qui nous intéresse plus particulièrement.
Pour avoir une idée de ce que peut nous proposer le combo montpelliérain, il ne faut pas se fier aux apparences car elles sont trompeuses… Si le riff introductif d’Intro peut évoquer le dernier Symphony X en date, "WeaksaW" est une hallucinante déferlante violente et rageuse !
Et si nous devions rapidement définir la musique de WeaksaW, nous pourrions la qualifier comme l’enfantement viril du metalcore d’un Lamb of God et de la polyrythmie de Meshuggah… Une mutation effrayante comme en atteste le surpuissant "Oil Sick" qui pose les jalons du tsunami sonore qui n’aura de cesse d’agresser l’appareil auditif de l’auditeur. Et quand le rythme se ralentit enfin, aussi paradoxal que cela puisse paraître, c’est le moment que choisit le combo pour mieux achever son auditeur alors terrassé par un riff imparable qui colle à la peau ("The Summon Up").
Certes, certains diront que le groupe ne révolutionnera pas le genre, que les hurlements de Tristan Haillot sont monocordes… Qu’importe ! Ce n’est pas semble-t-il le défi proposé par la maison. Non, il s’apparente plus à une entreprise de démolition massive et pour le coup, WeaksaW réussit son pari haut la main.
Avec ce premier album réussi, WeaksaW risque fort de faire parler de lui et ne devrait pas rester longtemps dans l’ombre pour rapidement se tailler une flatteuse réputation de groupes à suivre de très, très prêt !