Peut-on obtenir de la reconnaissance en faisant du hard-rock ? Oui… Si vous choisissez un frontman à la hauteur ! Et c’est bien le souci majeur de Wild Wet, groupe italien assez jeune mais rodé à la scène depuis sa formation en 2007.
Car les compositions sont assez réussies, d’une construction classique couplet/refrain et le travail en studio très honnête avec un son équilibré où la force des guitares et la justesse de la doublette rythmique sont exposées à leur juste valeur. De nombreux soli de six cordes émaillent les différents titres et prouvent que le dénommé Blackjack n’est pas un manchot… Malheureusement, le chant est réellement le point faible de la troupe. En effet, non content de porter haut une voix nasillarde, Dnl a une réelle difficulté avec la langue anglo-saxonne et cela s’entend (la vidéo de "Crazy Little Star" en bas de cette page vous confirmera nos dires).
Globalement Wild Wet est à ranger dans la catégorie des Gun’s & Roses, Kiss voire Van Halen, un hard rock qui lorgne vers la FM sans vouloir le montrer ! "Wings Of Summer" porte en son sein un jeu de batterie efficace doublé d’une structure réellement de bon niveau tandis que "SteamWheel", titre le plus percutant, se trouve être le plus représentatif des bonnes choses dont est capable le combo.
Wild Wet est jeune mais prometteur. Lorsque le groupe aura décidé de se doter d’un chanteur plus approprié il pourra passer sûrement de la catégorie espoir vers celle de découverte intéressante de l’année. En attendant il est difficile d’approfondir un sujet qui pourtant le mériterait. Un seul être vous manque et tout devient plus compliqué… Dommage…