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"Sans aucun défaut, "Sceneries" classe "Sylvan" parmi les plus grands."
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5/5
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90 minutes : c'est le temps qu'il vous faudra prendre pour assimiler d'une traite le huitième album de Sylvan, Sceneries, concept (dont vous découvrirez quelques clés dans l'interview que le groupe nous a accordée) découpé en cinq longues suites réparties sur 2 CD. 90 minutes, c'est encore le temps qu'il vous faudra prendre en compte lors de la multiplication des écoutes de cette nouvelle galette marquée du sceau de la "Deutsche Qualität". Indigeste menu ? Sûrement pas quand on connaît la propension du groupe allemand à nous proposer des titres aux mélodies imparables et aux accompagnements soignés.
Petit flash-back, pour rappeler l'arrivée du fougueux Jan Petersen, qui avait clairement assombri le propos du groupe sur Force Of Gravity. Ici, les velléités métalliques sont quasiment oubliées, si ce n'est une petite saillie sur The Waters I Traveled, suite qui assure le côté sombre de l'album. Le reste du temps, nous avons plutôt affaire à une tonalité d'ensemble plutôt mélancolique, très caractéristique de Sylvan, déclinée généralement sur un mid-tempo, alternant passages semi-acoustiques et chorus à "gros son". Le tout est ainsi régulièrement générateur d'émotions qui hérissent le poil (Share The World With Me notamment). Les traditionnels soli de guitare sont toujours délivrés avec justesse, sans en rajouter, et embellissent encore un peu plus les riches mélodies des différentes compositions.
L'enchaînement des multiples thèmes, qui pourra s'avérer perturbant lors des premières écoutes, révèle au final une solide cohérence et une unité collant à merveille au sujet même du concept. Une nouvelle fois, sans révolutionner le genre du néo-progressif, Sylvan se démarque de la concurrence par une qualité irréprochable de ses compositions, servies par une production bien au-dessus de la moyenne.
La deuxième partie de l'album s'inscrit dans une logique plus sombre mais aussi plus dynamique, avec en point d'orgue la troisième partie de Farewell To Old Friends, permettant à notre ami Petersen de se dégeler les doigts sur son manche, dans une frénésie rappelant un certain Angus Young dans Thunderstruck ! Sylvan vient également lorgner vers un côté popisant parfaitement assumé (Part 2 de la même suite), avant de clôturer l'ensemble en un final majestueux.
Et puis, alors que le sujet s'avère souvent le point faible de nombreux groupes de rock progressif, comment ne pas insister sur le fait que Marco Glühmann est un grand chanteur : qui pourrait encore en douter après cette extraordinaire performance ? Modulant sa voix des graves aux aigus, en conservant justesse, force et émotion, il porte l'ensemble de l'album sur ses cordes vocales, parvenant à transmettre de formidables émotions, aussi bien dans les passages intimistes que dans les passages aux instrumentations très riches.
Il y a deux ans, nous écrivions dans ces colonnes qu'à la suite d'un chef d'œuvre comme Posthumous Silence chaque nouvelle production serait forcément comparée à l'aune de ce monument. Avec la publication de Sceneries, Sylvan peut désormais appuyer son excellente discographie sur un deuxième monument d'exception, ce qui classe inévitablement ce groupe parmi les plus grands.
Plus d'information sur
http://www.sylvan.de
LISTE DES PISTES:
01. Chapter 1: The Fountain Of Glow (14:50) 02. Chapter 2: Share The World With Me (15:05) 03. Chapter 3: The Words You Hide (20:10) 04. Chapter 4: The Waters I Traveled (20:00) 05. Chapter 5: Farewell To Old Friends (20:33)
FORMATION:
Jan Petersen: Guitares Marco Glühmann: Chant Matthias Harder: Batterie Sebastian Harnack: Basse Volker Söhl: Claviers
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(9) AVIS DES LECTEURS
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Je vais sûrement me faire lyncher mais tant pis ! Terriblement déçu ! Voilà ce que je suis.
J'ai commandé cet album après avoir lu ses critiques sur ce site, n'ayant jamais écouté aucun album de ce groupe auparavant.
Pour me situer peu, j'aime Genesis, Yes, Ange, IQ. J'aime certaines productions de Mike Oldfield, Marillion, Camel, Pendragon, Saga, Pallas, Arena, Van Der Graff, King Crimson, Jethro Tull, Pink Floyd ...
A coté de ça, j'écoute pas mal de blues, blues-rock, de rock, de chanson française, un peu de hard et de classique: un petit millier d'albums dans ma discothèque.
Que dire de cet album de Sylvan ?
Pour le coté positif: c'est bien produit. Il y a de belles envolées de guitares, une homogénéité de son et d'atmosphère. C'est à peu près tout.
Pour le reste: Cet album n'est certes pas déplaisant à entendre, mais pas jouissif non plus: je le trouve ennuyeux pour tout dire. Je n'y trouve rien de ce que j'aime dans le progressif, aucune mélodie ne m'accroche vraiment, aucun effet de surprise. Le chant est linéaire, la rythmique plate, il n'y a pas d'échanges entre les musiciens. En fait, rien ne ressort et c'est tout le contraire de ce que j'attends d'un album de rock progressif.
EN CONCLUSION: Si vous attendez des morceaux comme Supper's Ready, Close To The Edge, The Narrow Margin, Ice Nice, Hymne A La Vie, Tubular Bells et autres The Knife, Gates Of Delirium, Breaking The Spell, Moviedrome, ce n'est pas sur cet album que vous en trouverez !
Alors voilà, comme avec de nombreux albums de progressif moderne, cet album ne me procure aucun frisson, ni joie, ni peine, RIEN !
Je m'en vais donc mettre ce vieil album à la pochette jaune pale, autour d'un étrange tableau, dans ma platine, vous savez, celui qui commence "a capella" par "Can You tell me where my country lies ? said the unifaun to his true love's eyes ... histoire de me remettre en forme.
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Il est des albums dont vous savez dès les premières mesures que vous serez conquis : "Sceneries" fait partie de cette catégorie ô combien restreinte. Ah, cette délicate introduction au piano - instrument qui restera toujours supérieur aux sons bidouillés des synthétiseurs - poursuivi par un solo de guitare beau à pleurer. Porté par la voix de Marco Glühmann, "Sceneries" nous saisit aux tripes, nous transporte vers des rivages d'harmonie, de beauté, de lumière tour à tour éclatante et sombre. La rythmique est impeccable, bien entendu, et les soli sont à mélodiques à souhait. Côté composition, il y a de tout et pour tous les goûts - du progressif pur jus, du symphonique, du métal (pas beaucoup, merci), de la pop sautillante - et pourtant, tout cela compose un équilibre harmonieux (seule la Part 2 de 'The Words You Hide', excellente par ailleurs, s'insère un peu bizarrement). C'est bien simple, il n'existe aucun morceau "faible", ce qui reste quand même pour moi exceptionnel (même "The Wall", puisque quelqu'un ici a repris le parallèle, finit un peu poussivement). Si je devais néanmoins ressortir un ensemble, je choisirais 'Share The World With Me', sublime de bout en bout. Un 9 qui vaut un 9,5 !
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Bien que tout soit déjà dit dans les différentes chromiques, je voudrais renchérir sur la qualité de la prestation vocale et de la réussite émotionnelle de la musique. Du grand art ! Seul faible bémol, la longueur totale de l’œuvre....
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Voir les 9 avis des lecteurs
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(0) COMMENTAIRE(S)
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LECTEURS:
4.8/5 (19 avis)
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STAFF:
4.6/5 (16 avis)
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EN RELATION AVEC SYLVAN
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DERNIERE INTERVIEW
SYLVAN (1ER NOVEMBRE 2014)
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C'est sous le soleil et quelques minutes avant l'ouverture de la deuxième édition du Prog en Beauce que nous avons eu le bonheur d'interviewer Marco Glühmann et Sebastian Harnack, chanteur et bassiste de Sylvan.
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