Glass Mind est un jeune groupe mexicain de métal progressif géniteur d’un seul album, Haunting Regrets. Celui-ci date de 2008 et c’est sa réédition mondiale en 2011 qui nous occupe avec cette chronique. Autrement dit, depuis plus de trois ans, Glass Mind n’a rien créé de nouveau et croit assez en son premier album pour lui donner une seconde chance. Hormis quelques compétitions musicales qui ont rendu le groupe populaire dans son pays, Glass Mind est totalement inconnu. Haunting Regrets est l’occasion de faire parler de lui.
Si l’année 2011 a été particulièrement riche, de nombreux groupes se contentent encore et toujours d’une simple resucée de métal progressif déjà mille fois entendue. Haunting Regrets déroule ce genre de musique sans prise de risque ni originalité. Les musiciens sont aguerris et les parties de clavier sont prépondérantes mais la partition est datée. Bien que quelques moments soient plaisants comme le solo de "Your Name In Silence" ou les titres "Falling Apart" et "I’m Still Here", le chant de Dante Diaz, invité pour l’occasion, est proprement insupportable. Le groupe a trop axé son propos sur la musique sans se soucier de la prépondérance du chant. Erreur rédhibitoire qui discrédite un contenu parfois encourageant.
La chronique arrive tardivement par rapport à la sortie du disque mais vous n’avez rien manqué qui viendra bouleverser cette année musicale exceptionnelle. Comme l’époque est aux vœux, souhaitons aux mexicains de Glass Mind de trouver l’inspiration et l’originalité en cette nouvelle année.