C’est en 1998 que paraît ce nouvel album de Angra. La pression est très forte car leur précédente production, « Holy Land », a frappé un grand coup dans la sphère heavy métal. Pour cet album, le groupe change de producteur et de studio. Ils enregistrent à Londres et font appel à Chris Tsangarides, connu pour son travail avec Judas Priest ou encore Helloween.
Donner suite à un album tel que « Holy Land » n’étant pas chose aisée, Angra a choisi de revenir à une formule plus traditionnelle. Pas de concept album, et un léger retour en arrière avec une musique plus typée métal traditionnelle tout en gardant des influences très latines.
Tout démarre plutôt bien avec "Wings of reality" et ses superbes chœurs, ses passages de piano et ses solos de guitares. "Petrified eyes" est magnifiée par une très bonne intro à la guitare éloignée du style habituel du groupe et "Lisbon", le single, est une chanson pop métal très efficace avec des accents brésiliens.
Mais à partir de "Paradise", tout déraille. Ce dernier a un côté sombre malvenu, le groupe n’arrivant pas à bien retranscrire ce genre d’atmosphère ; "Speed" est une chanson de heavy métal typique sans âme, indigne de son talent ; "Extreme dream" et "Mystery machine" avec leur style poussif, sonnent à peine comme des faces B. Seul Fireworks réussit à capter l’attention.
Première erreur de parcours pour Angra. « Fireworks » est un album très moyen qui a de plus mal supporté l’épreuve du temps faute à une production un peu molle.