En cette période de l’année, les Français se livrent à leur passion sportive préférée : non pas le football à la télé, affalé sur le canapé, une bière à la main, la télécommande dans l’autre… mais bel et bien le ski ! Quel est le rapport avec ce premier album de Dividead ? A priori aucun…
Dividead s’est fait connaître avec un EP sorti en 2007, "Beyond Death", et il aura fallu quatre longues années pour que les Niçois concrétisent l’effort avec un album dur à enfanter dont les premiers rushs studios datent de 2008 ! Comme son prédécesseur, "Exile" se caractérise par un mélodeath made in Göteborg typique, dans la lignée des premiers In Flames, Dark Tranquillity ou autres Children of Bodom. Vous commencez à saisir le parallèle ? Toujours pas ? Et bien à vos marques, prêt, partez ! Le death/thrash mélodique décliné sur "Exile" se dévale tout schuss, sans aucun répit ! Le chant hurlé alterné avec les growls de Pierre Jourdan-Gassin (depuis parti du groupe) agrémentent cette périlleuse descente. Dans ce Grand G dévalé à toute allure -à peine ralenti par l’interlude du même nom permettant à peine de vider son verre de vin chaud (cul sec pour atteindre l’arrivée avant la tombée de la nuit)- les solistes Julien Barbagallo et Thibaud Vuille prennent leurs manches et descendent les gammes à vitesse grand V ! Dividead envoie du bois comme on dit dans les stations de ski, mieux il échappe aux risques que l’on rencontre dans ce type de slalom où la sortie de piste vous guette à toute sortie de virage.
Comme vous l’aurez compris, Dividead est fin prêt pour les Jeux Olympiques d’Hiver, mais question émotion et originalité, nous sommes loin du compte ! Il n’en demeure pas moins qu’"Exile" reste un bon album exécuté avec excellence, parfait pour les fondus de sensations mélodeath made in Göteborg mais pas plus…