Pour son deuxième album solo, le célèbre (en)chanteur de Ange propose un album léger et poétique aux couleurs écologiques. Avec sa verve habituelle, Christian Descamps nous entraîne dans son univers si particulier. La principale faiblesse du disque provient du son très électronique (proche de celui de Sève Qui Peut), imposant une froideur qui sied mal au rock progressif.
Entrecoupé de textes parlés plus ou moins réussis, Juste Une Ligne Bleue s'écoute comme on lirait un journal intime. On apprécie certaines mélodies magnifiques alors que d'autres titres comme Mozart, Hendrix et Schubert mériteraient une production moins mécanique, plus humaine.
Une perle se cache au milieu de cette oeuvre moyenne : Toile, Mon Etoile. Le texte et l'interprétation superbe méritent une écoute attendrie sur cette belle chanson d'amour reflétant toute la sensibilité de l'auteur.
On retiendra également Tous Les Tacots, Les Locos... qui clôture l'album. Certainement le départ vers de nouvelles aventures.
Juste Une Ligne Bleue, très inégal, est réservé aux fans qui possèdent déjà les autres disques de Christian Decamps. Sorti à la fin de la période la pire de Ange, on y retrouve les faiblesses de ces temps révolus.