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""A Valid Path" n'a ni la violence de Prodigy, ni la folie d'Ozric Tentacles, ni la beauté de Pink Floyd. Le résultat laisse un goût amer de déjà entendu."
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2/5
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Plusieurs années se sont écoulées depuis le précédent album d'Alan Parsons et le line-up s'est considérablement aminci. Pourtant le plus gros changement provient de l'orientation musicale qu'a pris le compositeur. A la limite de la musique électronique et du rock progressif, "A Valid Path" déconcerte au premier abord. Malheureusement l'étonnement fait rapidement place à l'ennui.
"Return To Tunguska" qui ouvre l'album (et qui fait référence à un événement bien mystérieux) démarre doucement jusqu'au chorus impeccable de l'invité David Gilmour. Soudain on a la sensation d'écouter un titre d'un Pink Floyd récent. Le retour à la rythmique électro/Ethno/Progressive rappelle Ozric Tentacles en moins déjanté. On assiste jusqu'à la fin à une suite de chorus et de rythmiques électros assez réussie.
La chansonnette "More Lost With You" ne laissera pas un souvenir impérissable... Ni d'ailleurs "Mammagamma 04", insupportablement techno. Jusqu'à la fin de l'album, les titres s'enchaînent, n'apportant rien de véritablement passionnant. On attend le chorus enflammé, la belle mélodie ou le break ravageur (quoique sur ce point on sait que l'ami Alan n'a jamais été une référence) mais rien ne vient.
On arrive (enfin) péniblement à "Chomolunga" qui clôture l'album et là... Surprise ! Une réussite incontestable. Les voix tribales soutenues par la rythmique électronique entêtante qui amène une montée en puissance sont un vrai bonheur. Lorsque le thème éclate, l'énergie fait trembler les murs. Malheureusement ce cadeau du ciel n'est pas suffisant pour effacer l'heure d'ennui qui vient de s'écouler.
Pour conclure, "A Valid Path" n'a ni la violence de Prodigy, ni la folie d'Ozric Tentacles, ni la beauté de Pink Floyd. L'auditeur peu critique se contentera du premier et du dernier titre. Les autres penseront qu'avec un peu de travail supplémentaire, Alan Parson aurait pu davantage approfondir ses recherches harmoniques et offrir ainsi un produit réellement novateur. Le résultat laissera un goût amer de déjà entendu.
Plus d'information sur
http://www.alanparsons.com/
LISTE DES PISTES:
01. Return To Tunguska - 8:48 02. More Lost Without You - 3:20 03. Mammagamma 04 - 5:05 04. We Play The Game - 5:35 05. Tijuania - 5:10 06. L’arc En Ciel - 5:22 07. The Raven (from A Recurring Dream Within A Dream) - 4:06 08. You Can Run - 3:52 09. Chomolungma - 7:07
FORMATION:
Alan Parsons: Chant / Guitares / Basse / Claviers Alastair Greene: Guitares Bostich: Programmation David Gilmour: Guitares David Pack: Chant / Guitares / Claviers Fussible: Programmation Hiperboreal: Programmation Jeremy Parsons: Programmation Lisa Parsons: Chant Michele Adamson: Chant P.j. Olsson: Chant Panoptica: Programmation Scott Kirkland: Claviers Simon Posford: Chant Tim ‘q’ Wiles: Programmation
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(3) AVIS DES LECTEURS
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La chronique de Defnael a ciblé l’essentiel. Ce serait un peu dommage, pour les adeptes de l’ex APP-institute, de passer à côté de l’ouverture de l’album -le floydien "Return to Tunguska", conviant très opportunément David Gilmour à la guitare- et de sa conclusion -l’underground et tonitruant "Chomolungma", dont le titre interpelle autant que sa musique prend aux tripes. Pour le reste, la déception est cruelle. C’est un peu l’album de tous les paradoxes : il reste ancré dans l’héritage du 'Project' (en témoignent les reprises de "Mammagamma" et de "Dream within a dream"/"The Raven" - accouchant de "Recurring dream within a dream"), tout en recherchant l’innovation électro-technoïde dont il ne parvient pas à façonner l’âme (on est loin, par exemple, des réussites de Tangerine Dream en la matière, notamment les albums Exit et Thief). "We play the game" ne décolle pas, "Tijuaniac" est passablement soporifique, "L’arc en ciel" quant à lui propose un sympathique mélange d’élans rythmiques et de rêverie atmosphérique, mais supporte assez mal les écoutes répétées. Les deux morceaux orientés « rock austère » sont encore moins réussis, "You can run" et surtout "More Lost without you", complètement creux. C’est aussi un drôle de paradoxe d’un point de vue de la production artistique, quand on sait qu’Alan Parsons a posé sa griffe sur tous les morceaux : A Valid Path est encore moins « Parsonien » que ne l’étaient le Try Anything Once de 1993, ou encore The Time Machine en 1999, pour lesquels, pourtant, l’ami Alan n’avait pas composé grand-chose. Il faut croire que l’excès de cocktail n’est pas forcément bénéfique : "Return to Tunguska" a été co-écrit avec Simon Posford, "More lost without you" avec PJ Olsson, "We Play the game" avec Ken Jordan et Scott Kirkland, "Tijuaniac" avec P Mogt et J Ruiz, "L’arc en ciel" avec Tim Wiles, "You can run" avec David Pack, et "Chomolungma" avec le fiston Jérémy et de nouveau Olsson. Bref, tous nouveaux venus, en dehors de David Pack. Alan Parsons a fait table rase de l’ancienne équipe, mais il y a de quoi se dire que cela ne concrétise pas davantage la crédibilité musicale de sa production solo : dans ma chronique du live de 1994, j’écrivais « ce Live ne comporte pas un seul titre de Try Anything Once, l'essai d'Alan Parsons en solo fraîchement réalisé l'année précédente ». On ne peut que constater, au moment de la sortie cet été du tout nouveau LiveSpan (2 CD), qu’il n’y a toujours pas trace de la moindre composition embarquée sur l’un des 4 albums studio estampillés Parsons ! Aucune identité musicale n’a véritablement soudé la production d’Alan Parsons depuis la fin du 'Project'. Aurons-nous droit à une suite ? Et si oui, pour quelle musique ? Enfin quelque chose qui assumerait la fin de l’ère APP, tout en se révélant moderne, prog et musclé ? Allez, espérons, pourquoi pas après tout ! 5,5/10
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Attendre autant de temps pour pondre un truc digne de DJ Flex ou de Bennassi Bros.... Ou est l'Alan Parson d'I Robot ou Tales and..... Quelle deception.
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J'avoue être tout à fait en phase avec la critique ci-dessus. Fan depuis des lustres d'Alan Parons, y compris la période post Woolfson, j'attendais beaucoup de cet album. Ma déception est à la hauteur de la miévreté de cet album. Les titres enchaînent des mélodies rébarbatives, bâties sur un fond technoïde qui vous entraîne péniblement jusqu'à la fin du morceau, sans véritable variation. Envolés, également, les soli de guitare de Ian Bairson et les intermèdes symphoniques qui faisaient la grandeur d'albums tel que Pyramide. Seul véritable morceau digne d'intérêt (et encore, je me force) ; Return To Tunguska. Pour le reste ... Bref, un seul conseil : passez votre chemin, en espérant que cet opus soit un égarement passager.
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(0) COMMENTAIRE(S)
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LECTEURS:
1.3/5 (3 avis)
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STAFF:
2/5 (5 avis)
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A l'occasion de la sortie de "The Secret", nous avons pu avoir en ligne, pour quelques minutes, le sorcier les consoles et tables de mixage Alan Parsons afin d'évoquer sa manière de travailler et le retour aux sources avec cet album.
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