L’histoire de Dokken remonte à l’année 1978 au cours de laquelle le mécanicien automobile Donald Maynard Dokken s’associe avec le guitariste Greg Leon (futur Quiet Riot,), le bassiste Jim Monanteras et le batteur Mick Brown pour former un combo de Heavy-Metal baptisé d’après le patronyme de son créateur. Le groupe sort une démo en 1980 ‘Back In The Streets’ puis remplace le guitariste initial par le futur grand virtuose GeorgeLynch afin d’enregistrer en 1981 sur le Vieux Continent leur premier album studio "Breaking The Chains" sous l’étiquette Don Dokken. De retour à Los Angeles et fort de sa première véritable expérience discographique, Don stabilise le line-up de Dokken en recrutant le bassiste Juan Croucier et réussi à faire remastériser "Breaking The Chains" avec l’aide du manager Cliff Bernstein. Cet opus dans sa version finale sortira sur le label Elektra Records le 18 septembre 1983.
La musique de Dokken est certes simple mais efficace. Certains titres sont assez entrainant et arrivent à trouver un public malgré une production très moyenne. L’album débute avec un morceau éponyme qui n’est pas sans donner à l’auditeur l’indice d’une écoute allant s’avérer être des plus plaisantes. L’auditeur y trouvera en particulier un riff principal élémentaire mais radical, une rythmique assurée et associée aux vocaux épicuriens et épurés d’un Don Dokken en pleine forme. 'Young Girls' est plus mélancolique mais ne vous laissera pas de marbre. Enfin, un 'Live To Rock' plus électrique propose une autre vision des capacités du combo. Sensuel et mélancolique donc, le Heavy-Metal de Dokken possède la particularité de ne ressembler à aucun autre et de pouvoir encore être reconnu de nos jours.
A défaut de constituer un indiscutable bon disque, "Breaking The Chains" dévoile à l’auditeur l’intérêt d’une généreuse introduction au Heavy-Metal sensuel et calibré de ce futur phénomène du Hard US.