ARTISTE:

DESERT WIZARDS

(ITALIE)
TITRE:

DESERT WIZARDS

(2011)
LABEL:

BLACK WIDOW

GENRE:

HARD ROCK

TAGS:
Chant féminin, Old School, Psychédélique
""
CHILDERIC THOR (12.08.2012)  
3/5
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Sommes-nous donc désormais incapables d'enfanter une musique originale et inspirée pour que nous nous sentions obligés de regarder dans le rétroviseur du passé ? Jamais probablement, une telle vague de nostalgie n'a autant envahi la création musicale, que l'on songe aux groupes restés bloqués sur les premiers Maiden ou le Helloween de l'âge d'or sans oublier bien entendu - et surtout ! - ceux qui arriveraient presque à nous faire croire (à raison ?) que les années 70, c'étaient mieux ! Du Stoner au rock psyché, on pourrait remplir un botin entier de musiciens passéistes pour lesquels le temps s'est arrêté en 1975. Ceci dit, comme on ne peut que leur donner raison, on les accueille toujours à oreilles ouvertes.

C'est le cas dernièrement de Desert Wizards. Contrairement à ce que leur nom laisserait à penser, ces Italiens ne sont ni des fumeurs de pipes à eau ni des sorciers du Doom mais tout simplement des apôtres du (vrai) Hard Rock, celui des origines donc. Deep Purple, Blue Cheer ou Led Zeppelin sont quelques unes de leurs références, Color Haze, Rotor ou Causa Sui, leurs frères spirituels. La péninscule regorge de ce genre de formations, dont l'une des plus célèbres demeure Wicked Minds, d'ailleurs lui aussi hébergé chez Black Widow Records. Ce n'est pas un hasard.

Gravé entre 2008 et 2009 mais disponible seulement aujourd'hui, le groupe signe un premier album extrêment jouissif basé sur des orgies de claviers vintage made in Jon Lord (comme sur "The Lisergic Show"), des guitares riches en effets et passées dans un filtre ("Burn With Me") avec en sus cette petite touche méditerranéenne, que représente le recours - parfois - à un chant féminin et ce sens des atmosphères presque progressives plus proche d'un Jacula ou d'un Antonius Rex que de Black Sabbath.

L'oeuvre s'ouvre sur le long et sombre "Apocalyptic Begins", sorte d'introduction aux allures de pandemonium orgiaque de toute beauté et parfaite porte d'entrée donnant ensuite sur des bijoux d'écritures et d'ambiances de l'acabit de "Funeral Smoke" où chant féminin et masculin s'accouplent merveilleusement, le rapide "Pulsar" ou le curieux "Serial Killer", respiration hypnotique et pivôt de l'album. Butinant parfois du côté du Stoner ("Woman In White") et ne rechignant pas à plaquer des accords lourds comme une enclume ("Waiting For The Sun"), Desert Wizards séduit tout du long, même si la voix du bassiste, Mambo, reste sans doute son principal point faible et bien que celui-ci se fonde avec aisance dans ce hard Rock rétro flamboyant.

Voilà en tout cas une découverte que l'amateur de sonorités seventies et progressives italiennes ne peut pas ignorer !


Plus d'information sur http://www.myspace.com/desertwizards



GROUPES PROCHES:
ELECTRIC SWAN, WICKED MINDS


LISTE DES PISTES:
01. Apocalypse Begins - 08:21
02. Burn With Me - 05:09
03. Funeral Smoke - 07:03
04. The Lisergic Show - 06:47
05. Serial Killer - 05:36
06. Pulsar - 05:06
07. Woman In White - 04:32
08. Waiting For The Sun - 04:44
09. Last Call To Saturn - 05:26

FORMATION:
Anna: Chant / Claviers
Dallas: Batterie
Gito: Guitares / Claviers
Mambo: Chant / Guitares / Basse
   
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