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Violette Sounds est un nouveau groupe allemand initié par le batteur multi-instrumentiste Karl Henneberg. Lorsqu'il ne prend pas en charge d'autres instruments que sa batterie, le compositeur fait appel à quelques musiciens dont on ne sait trop s'ils font partie du projet ou s'il faut les considérer comme des guests. Les noms qui reviennent le plus souvent sont : Uwe Böttcher (basse, violon et composition), Matthias Vogel (guitare et composition), Gero Körner (orgues en tout genre et composition) ou Hilde Akam (chant, chœurs et composition).
Ce premier opus, que l'auteur qualifie lui-même d'art-rock atmosphérique, est pour le moins surprenant par son manque d'unité de style. "Little Buddha", qui inaugure l'album sur un groove chaloupé, oscille entre reggae et jazz et semble tout droit sorti d'un night-club des années 50. Sans transition, le jazz laisse sa place, non pas à la java (comme dirait Claude Nougaro) mais au tempo à trois temps de "Waltz To Be" où planent les accents d'un violon sur des voix qui vocalisent sans paroles. Nouveau changement de style avec "Moon" qui voit une guitare et un Hammond se partager la vedette sans savoir lequel des deux tire réellement son épingle du jeu.
Ce sont ainsi 18 plages, dont pas une n'atteint les 5 minutes, qui se partagent l'espace temps sonore de ce "Feelin' Inside", sans cohérence apparente. L'ambiance la plus présente est celle d'un soft-jazz parfois teinté de rock, mais rien ne dure sur cet album au-delà de quelques minutes. Il est impossible d'étiqueter ce patchwork musical qui n'a de progressif que la discontinuité des thèmes. Si certains titres ont une réelle ambiance pesante, on ne peut pas pour autant les qualifier d'atmosphériques, et il en va de même pour les touches funky ou canterburiennes que l'on peut déceler ça et là.
Si les 18 compositions qui forment ce premier effort de Violette Sounds n'ont rien de désagréable quand on les prend séparément, l'ensemble semble si incohérent que l'attention de l'auditeur le plus conciliant ne devrait pas tenir plus de 4 ou 5 titres. Un essai raté pour monsieur Henneberg dont on espère qu'il ne persistera pas dans cette direction.
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/violettesounds/
LISTE DES PISTES:
01. Little Buddhas - 04:04 02. Waltz To Be - 03:42 03. Moon - 04:21 04. It Can Be Easy - 02:26 05. Filmworks Iii - 03:38 06. Who Cares - 03:32 07. Sun And Rain - 04:35 08. Time - 02:59 09. Filmworks I - 01:45 10. Flyin’ - 02:27 11. Funky Project - 04:57 12. In That World - 03:17 13. Just Like This - 03:20 14. Filmworks Ii - 01:23 15. View From Space - 03:09 16. Trip To Washnahiva - 03:57 17. Tscha! - 02:32 18. Tibetan Dedication Prayer - 00:55
FORMATION:
Achim Jenik: Basse Gero Koerner: Claviers Hilde Akam: Chant Karl Henneberg: Guitares / Basse / Claviers / Batterie Mark Kannengießer: Guitares Matthias Vogel: Guitares Uwe Boettcher: Basse / Violon Volkhard Misch: Guitares
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(1) AVIS DES LECTEURS
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Bonjour.
Je ne partage pas du tout la critique émise envers cet album, que j'estime - déjà - généreux et honnête du point de vue de la démarche.
Au fond, pourquoi d'office enfermer - ou "étiqueter" - sous tel ou tel tiroir, selon nom et principe d'une "cohérence" (sans trop la décrire...) ? sous peine de parler de "patchwork" où "rien ne dure au-delà de 5 minutes" ?... ou traiter de "discontinuité entre les thèmes" ??? N'est-ce pas là justement le propre et la richesse de la composition et d'une production intéressante ? Sous le revers de ces principes que je crois avant tout dictés par certains promoteurs et grosses machines et qui en vérité n'intéressent personne !... voici justement une 'intention, il me semble, d'ouvrir le champ, d'explorer, de collaborations volontaires qui puissent s'enrichir, et une démarche tout sauf pesante.
Il est clair que Karl Henneberg a misé sur une toute autre optique que se réserver à publier un "produit de consommation figé dicté", et qu'au travers de cet album, volontairement, il propose un ressenti impressionniste, des ambiances qui varient, des "tableaux", et raconte à sa façon ses perceptions. Pourquoi s'en offusquer ? Pourquoi donc lui souhaiter de ne pas persister dans cette démarche ?!!
Rien de pire qu'une exacerbante monotonie, justement, surtout entre plage, à l'écoute d'un seul et même album !!
Au moins, en écoutant cet album, on peut ressentir une collaboration ouverte, et il est intéressant dans la mesure où chaque plage réserve son flot de surprise, voire d'étonnement. De plus, l'émotion est aussi présente. Ce fait trois ingrédients qui à mon humble avis, supplantent de loin les restrictions lui étant ici réservées, lorsque l'on voit ce qui est par ailleurs davantage voire fortement plébiscité pour votre écoute.
La musique se noue et s'écoute. A l'auditeur de se faire d'abord et avant tout sa propre opinion, de découvrir sans préjugé. A quoi bon éditer tels critiques et réserves ? Raison pour laquelle, aussi, je me permets de réagir ici.
Musicalement.
Citron vert
(vert quand un peu apaisé d'avoir pu exprimer, donc plus proche de sa nature) :-)
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(3) COMMENTAIRE(S)
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Toujours pour répondre à Citron vert, j'ai lu dans ses propos plus une critique de la critique (un débat d'ailleurs intéressant), que des éléments contradictoires qui justifieraient ses 4 étoiles. La chronique de Peter était étayée, autant lui opposer de réels arguments ...
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Pour répondre à citron jaune : Emettre des réserves et critiquer est l'essence même de la chronique. Sinon, on mettrait 5/5 à tous les albums en disant que c'est génial ce qui n'aurait absolument aucun intérêt, ni pour le groupe, ni pour le lecteur...
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Bonjour.
Je ne partage pas du tout la critique émise envers cet album, que j'estime - déjà - généreux et honnête du point de vue de la démarche.
Au fond, pourquoi d'office enfermer - ou "étiqueter" - sous tel ou tel tiroir, selon nom et principe d'une "cohérence" (sans trop la décrire...) ? sous peine de parler de "patchwork" où "rien ne dure au-delà de 5 minutes" ?... ou traiter de "discontinuité entre les thèmes" ??? N'est-ce pas là justement le propre et la richesse de la composition et d'une production intéressante ? Sous le revers de ces principes que je crois avant tout dictés par certains promoteurs et grosses machines et qui en vérité n'intéressent personne !... voici justement une 'intention, il me semble, d'ouvrir le champ, d'explorer, de collaborations volontaires qui puissent s'enrichir, et une démarche tout sauf pesante.
Il est clair que Karl Henneberg a misé sur une toute autre optique que se réserver à publier un "produit de consommation figé dicté", et qu'au travers de cet album, volontairement, il propose un ressenti impressionniste, des ambiances qui varient, des "tableaux", et raconte à sa façon ses perceptions. Pourquoi s'en offusquer ? Pourquoi donc lui souhaiter de ne pas persister dans cette démarche ?!!
Au moins, en écoutant cet album, on peut ressentir une collaboration ouverte, et il est intéressant dans la mesure où chaque plage réserve son flot de surprise, voire d'étonnement. De plus, l'émotion est aussi présente. Ce fait trois ingrédients qui à mon humble avis, supplantent de loin les restrictions lui étant ici réservées, lorsque l'on voit ce qui est par ailleurs davantage voire fortement plébiscité pour votre écoute.
Musicalement.
Citron vert
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LECTEURS:
4/5 (1 avis)
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STAFF:
2/5 (3 avis)
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L'album n'est peut être pas sorti ou l'ID spotify n'a pas encore été renseigné ou il n'y a pas d'ID spotify disponible
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