Groupe italien de métal symphonique des années 2000, Holy Knights ressuscite de ses cendres tel le Phoenix et fait son comeback en sortant un album dont le titre évocateur est ‘Between Daylight And Pain’. Ce groupe fait partie de cette vague de métal mélodique et symphonique arrivée depuis l'autre côté des Alpes après les succès incontestés de Rhapsody et Labyrinth.
Fondé en 1998, le groupe nous offre une première démo en 2000. Deux ans plus tard, Dario Di Matteo (officiant alors sous le pseudonyme de Mark Raven) et ses complices sortent un premier véritable album, ‘Gate Through The Past’, une œuvre qui sera l’unique disque de cette formation qui se sépare peu de temps après. 12 ans seront alors nécessaires pour voir renaitre les saints chevaliers dont Dario est le seul survivant du line-up d'origine.
On reprend les choses exactement où nous les avions laissées en 2002. Les Italiens d’Holy Knights ont le chic pour créer des mélodies imparables, comme le prouve le titre d'ouverture ‘Mistery’. Les transalpins assument leurs influences et l'on note un coté baroque plus prononcé, comme pour les titres ‘The Turning Of The Madness’ ou bien encore ‘Beyond The Mist’.
Cependant, ce qui ressort le plus à l’écoute de cet opus, c’est l'excès de claviers et d'orchestrations avec une influence de Rhapsody très (trop) marquées. Il ne sera nullement question ici d'un quelconque bouleversement de l'ordre antique établi dans la mouvance power-métal-symphonique, mais simplement d'un travail recherché et abouti. Holy Knights se contente de seulement 8 morceaux, 42 minutes au total, de quelques idées sympathiques et de certaines combinaisons habiles.
‘Between Daylight And Pain’ est donc un album relativement réussi mais il ne sera pas suffisant pour contester la hiérarchie. Il aura du mal à avoir les atouts suffisants afin de contenter un public exigeant et connaisseur dans ce domaine.