Comme un cadeau aux fans déçus, James Christian nous sort l'album de House of Lords qu'ils attendaient. Du hard FM d'excellente facture et sans surprise, avec des musiciens irréprochables et des morceaux sans faiblesse.
Pas assez quand même pour crier au chef-d'oeuvre, d'autant plus que les références sont parfois un peu envahissantes : Def Leppard sur "after the love has gone" ; Bon Jovi sur "know you in the dark", whitesnake période FM ("meet the man") ou encore Rick Springfield sur le très sucré et énergique "you should be blue".
Mention spéciale au guitariste JM Scottolin, brillant de bout en bout, et en particulier dans "strong enough".
Malgré mes réserves, il est évident que ce deuxième album solo de Christian représente une valeur sûre pour les nostalgiques des mélodies musclées pratiquées dans les eighties. Supérieur en tous cas aux oeuvres réalisées dans des conditions similaires (le producteur tentaculaire Fabricio V Zee Grossi) par Stan Bush, Danny Vaughn et Mickey Thomas (Over the edge).