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"Un Rock Progressif toujours aussi Folk et dépaysant mais attention à l'indigestion."
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3/5
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Qui aurait cru qu'avec "Notes From The Past", Kaipa reviendrait pour durer, qui plus est avec une régularité et une inspiration toujours renouvelée. Par contre, soyons clair d'entrée de jeu, ne cherchez pas de réelle progression dans leur démarche musicale. Kaipa fait du Kaipa, comme Neal Morse fait et fera sans doute toujours du Neal Morse. Mais après tout, ils le font si bien.
La recette de Kaipa, c'est un peu comme celle du Nutella : un dosage extrêmement précis, des ingrédients uniques et plus de trente ans d'existence qui feront toujours la différence, plaçant de ce fait le groupe au dessus de toute concurrence en la matière. Et ce côté unique tient autant de ses inspirations Rock Progressif des 70's trempé d'éléments Folk, que du talent et du background de ses musiciens : Hans Lundin bien sûr mais aussi Per Nilsson de Scar Symmetry aux guitares, Morgan Ågren de Zappa à la batterie, Jonas Reingold des Flower Kings et Karmakanic à la basse et le chanteur Patrik Lundström de Ritual, sans oublier l'apport non négligeable de la douce voix cristalline d'Aleena Gibson sur certains titres. Toujours au service d'une musique baignée d'une aura lumineuse et optimiste, nos artistes font de "Vittjar" un successeur plutôt digne du précédent In The Wake Of Evolution, même si cette nouvelle ballade au pays du bonheur se veut moins éblouissante et plus inégale.
Ainsi, tout débute sous les meilleurs auspices avec la doublette d'ouverture. 'First Distraction', sorte de marche folklorique et épique, invite aux sons de tambours percussifs, flûtes et claviers, les gentilshommes et gentes dames à gagner les contrées oubliées en compagnies de nos ménestrels. L'introduction de 'Lightblue and Green' nous ramène au Rock des bons vieux Yes et confrères, et aux véritables propos du groupe. Toujours aussi visuelle et théâtrale, nous amenant à découvrir leur Scandinavie mystique (les voix de Lundström et Lundin y sont pour beaucoup), la musique de Kaipa tisse des trames toujours aussi riches et saisissantes, à coups de soli de claviers et guitares discrets mais bien sentis, de breaks et ruptures bien intégrés, de chœurs et de sonorités improbables sorties de la besace de ces musiciens. 'Our Silent Ballroom Band' est quant à lui le tour de force de l'album avec ses 22 minutes au compteur et touche de sa grâce les auditeurs adeptes de la voix fluette d'Aleena et des longs vagabondages instrumentaux, serpentant au gré des variations d'une rythmique frivole et libre.
'Vittjar' très inspiré par la Renaissance, voit Lundström rouler les "r" au son d'un orchestre de chambre gracieux. Un titre qui ne sera peut être pas du gout de tout le monde, assurément. 'Treasure House' renoue avec les rythmiques Reggae chères au groupe, le tout sur une mélodie que n'aurait pas renié un certain Mike Oldfield à ses débuts : Fort agréable même si le titre aurait gagné à être plus concis. Le violon et la voix d'Aleena s'imposent en cette fin d'album sur des titres comme 'A Universe Of Tinyness' et le plus solide 'The Crowded Killsides' à la ligne de basse accrocheuse. Une fois encore, moult mélodies, parfums et paysages s'imposent à vous au fil de ces titres solides, construits avec brio et comptant autant de tiroirs que la garde robe de la reine d'Angleterre. L'album s'achève sur un instrumental décoiffant qui plaira forcement aux amateurs d'un prog' plus Rock et rappelant si besoin est, quels musiciens et compositeurs sont nos compatriotes.
Verdict : la nouvelle cuvée "Vittjar" est bien entendu validée sans le moindre doute, même si la répétition est évidente et qu'un manque d'unité ce coup-ci se fait sentir. Chaque médaille à son revers ! The Flower Kings a quelques temps souffert d'une boulimie musicale, espérons que Kaipa n'en fera pas les frais également.
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/kaipa.music
LISTE DES PISTES:
01. First Distraction – 03:02 02. Lightblue And Green – 12:01 03. Our Silent Ballroom Band – 22:10 04. Vittjar – 03:49 05. Treasure House – 07:34 06. A Universe Of Tinyness – 07:24 07. The Crowded Hillsides – 10:33 08. Second Distraction – 02:20
FORMATION:
Aleena Gibson: Chant Hans Lundin: Chant / Claviers Jonas Reingold: Basse Morgan Ågren: Batterie Patrik Lundström: Chant Per Nilsson: Guitares
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(3) AVIS DES LECTEURS
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LECTEURS:
3.6/5 (5 avis)
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STAFF:
3.4/5 (5 avis)
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