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" Album riche mais exigeant, “Tabula Rasa” est le témoin d’une certaine scène progressive plutôt élitiste dont on pourra saluer l’inventivité."
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4/5
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Pas évident à apprivoiser que ce nouvel opus de Daedalus Spirit Orchestra ! Fidèle à son style, notre désormais sextet parisien continue à nous délivrer une fusion progressive assez alambiquée, les changements de tempo ou de style foisonnant tout au long de ce “Tabula Rasa”, dense et difficile à catégoriser. Loin des modes qui tendent à durcir les rythmiques et à grandement approfondir le son, DSO reste dans un ton plutôt vintage, et l’abondante utilisation de la flûte concourt à cette impression. Comme le chanteur D-Bunty a un timbre rappelant celui de Daniel Fäldt, ce petit côté rétro pourra rappeller Simon Says, le côté symphonique en moins et le côté fusion en plus.
Même si les enchaînements sont excellemment maîtrisés, les lignes musicales ne sont pas en priorité mélodiques ; ne vous attendez donc pas à mémoriser les airs en deux écoutes ! L’entrecroisement des lignes d’accompagnement (guitare et flûte, le plus souvent) en contrepoint du chant nécessite plusieurs passages pour en saisir toutes les subtilités. Le groupe brasse les sections un peu jazzy, le prog, les musiques latino, avec une technicité certaine, tout en les émaillant de récitatifs en français, anglais ou espagnol qui donnent parfois un côté intello au propos (‘Echolalia ...’). Si l'on ajoute que DSO use de passages atonaux parfaitement hermétiques (près de six minutes dans le long epic éponyme qui clôt l’album, ça fait beaucoup !) et que la production se fait très nette mais manque de profondeur (les sons restent assez plats), beaucoup d’éléments se trouvent réunis pour donner une musique peu accessible, et tout particulièrement dans le complexe ‘Tabula Rasa’.
Dans les titres plus courts et plus homogènes, DSO arrive plus à trouver l’équilibre entre fusion vintage et mélodie accessible. ‘Ven-Is’ qui ouvre l’album est parcouru de jolis élans qui en font un excellent titre, tout comme ‘27-Heads Hydra', avec sa fin toute en progression.
Album riche mais exigeant, “Tabula Rasa” est le témoin d’une certaine scène progressive plutôt élitiste dont on pourra saluer l’inventivité.
Plus d'information sur
http://www.myspace.com/dsorchestra
LISTE DES PISTES:
01. Ven-is - 10:50 02. Echolalia : The Blackest Tongue Has Spoken - 03:27 03. 27-heads Hydra - 10:07 04. Thonk Tank - 08:03 05. Pre-eclampsie - 01:16 06. Tabula Rasa - 27:08
FORMATION:
Christophe Cordier: Batterie Colin Gentile: Basse D-Bunty: Chant / Samples Eric Lorcey: Chant / Guitares Lise Cantin: Flûte Maxime Defossé: Claviers
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(2) AVIS DES LECTEURS
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LECTEURS:
4/5 (1 avis)
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STAFF:
3.7/5 (3 avis)
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