ARTISTE:

NEAL SCHON

(ETATS UNIS)
TITRE:

THE CALLING

(2012)
LABEL:

FRONTIERS RECORDS

GENRE:

GUITAR HERO

TAGS:
Celtique, Groovy, Guitar-Hero, Instrumental, Jazzy, Planant, Planant, Symphonique
""
MARC M (19.11.2012)  
4/5
(0) Avis des lecteurs (0) commentaire(s)

Entre deux tournées de Journey, Neal Schon a réussi l'exploit d'enregistrer un nouvel album solo en quatre jours si on en croit le communiqué de presse ! "The Calling" est assez diversifié et rappelle un peu tous les styles que Schon a pu aborder dans sa carrière solo. Flirtant avec hard-rock, jazz-rock et blues, il laisse aussi une large place aux mélodies lyriques dont Schon a le secret. Le guitariste sonne ici de manière un peu plus brute que d'habitude sur les rythmiques et quelques parties solistes. On retrouve néanmoins ce son énorme et clair qui le caractérise. Si Neal a joué la basse lui-même, il a quand même fait appel à trois autres musiciens : Igor Len aux claviers (déjà présent sur les albums "Electric World" en 1998 et "I On U" en 2006) et l'ex-batteur de Journey, l'excellent Steve Smith, plus, en invité spécial, nul autre que le vieux compère Jan Hammer qui délivre des soli sur deux morceaux.

L'album démarre tout en puissance avec le lourd morceau éponyme, très puissant, au thème épique. Mais dès "Carnival Jazz", on se rappelle que Neal Schon est aussi un amateur de jazz-rock. Un peu plus loin, le jazz se mêle de hard-rock et de musique indienne sur "Fifty-Six" où on entend un son de sitar mais aussi un solo de piano électrique de Hammer digne du Mahavishnu Orchestra ! L'énorme "Back Smash" est bâti sur ce qui ressemble à un riff de Jimmy Page, orchestré par des synthés symphoniques. Le morceau possède une structure progressive avec plusieurs changements de tempo, notamment une accélération où un solo de clavier fait suite au déchainement des guitares, mais aussi une belle section lente et orchestrale où Schon se met à la guitare acoustique. Steve Smith en profite pour nous rappeler quel batteur puissant et talentueux il peut être ! Sur le long et fiévreux "Tumbleweeds", Schon nous offre un hommage évident au Jeff Beck de "There & Back", mêlant accords clairs et soli torturés avec une autre intervention inspirée de Jan Hammer.

Les ballades ne sont pas absentes, fort heureusement : "Six String Waltz" renoue avec les thèmes majestueux en forme d'hymne que l'on trouvait sur le splendide "Late Night" (1989). Ce titre est de toute beauté, avec plusieurs lignes mélodiques qui se complètent et des parties solistes déchainées. "True Emotion" rappelle le même album, en un peu plus bluesy et presque nonchalant, avec pourtant des explosions lyriques où Schon se lâche dans des avalanches de notes et des suraigus parfaitement contrôlés. Dans un genre assez différent, le très bref "Irish Field" est d'inspiration celtique, interprété avec seulement deux guitares électriques au son aérien. On retrouve un peu cette influence sur le très beau "Blue Rainbow Sky" dédié à Ronnie James Dio, autre sommet de l'album. A part un "Primal Surge" aux percussions ethniques qui contrastent avec le thème lyrique, et le plus quelconque "Transonic Funk", l'album s'achève tout en douceur avec "Song Of The Wind - Part 2" inspiré par une très vieille idée, le morceau du même titre figurant sur "Caravanserai" de Santana (1972), soit aux débuts de la carrière de Neal ! Et c'est un vrai ravissement d'entendre cette délicate mélodie légèrement jazzy, jouée avec une guitare au son clair et profond soutenue par un piano électrique cristallin.

Il est dommage que le son d'ensemble ne soit pas aussi peaufiné que celui des précédentes productions du musicien sur lesquelles les claviers ont toujours tenu une très large place. Ici, le son des guitares est très vaste, aéré, mais ce n'est pas le cas sur la batterie qui sonne souvent de manière assez brute, et les claviers sont légèrement en retrait sauf lorsqu'il y a des soli – une nouvelle lubie qui rappelle un peu le mixage raté du dernier album de Journey, "Eclipse". Si notre homme est vraiment parti de rien pour réaliser cet album en quatre jours, c'est assez réussi (parions qu'il avait quand-même quelques thèmes en tête !). "The Calling" est un fort bel album qui rappelle que Neal Schon est un grand guitariste dont les capacités techniques impressionnantes et l'amour des beaux sons de guitare n'ont d'égal que sa passion.


Plus d'information sur http://www.schonmusic.com/



GROUPES PROCHES:
JOURNEY, BAD ENGLISH, JEFF BECK, HARDLINE


LISTE DES PISTES:
01. The Calling (4:41)
02. Carnival Jazz (6:24)
03. Six String Waltz (3:34)
04. Irish Field (1:13)
05. Back Smash (6:18)
06. Fifty Six (5:21)
07. True Emotion (3:59)
08. Tumbleweeds (6:49)
09. Primal Surge (3:50)
10. Blue Rainbow Sky (3:37)
11. Transonic Funk (4:39)
12. Song Of The Wind, Pt. 2 (3:11)

FORMATION:
Igor Len: Claviers / Orchestration
Jan Hammer: Solos de clavier sur 6 & 8
Neal Schon: Guitares / Basse
Steve Smith: Batterie
   
(0) AVIS DES LECTEURS    
Haut de page
   
(0) COMMENTAIRE(S)    
 
 
Haut de page
LECTEURS:
3/5 (1 avis)
STAFF:
4/5 (2 avis)
MA NOTE :
 
DERNIERE ACTUALITE
NEAL SCHON : NOUVEAU LIVE CE MOIS
 
AUTRES CHRONIQUES
TARDIVE DYSKINESIA: Static Apathy In Fast Forward (2012)
DJENT -
WIZARD'S BEARD: Four Tired Undertakers (2012)
DOOM -
 
ECOUTE EN STREAMING
 
L'album n'est peut être pas sorti ou l'ID spotify n'a pas encore été renseigné ou il n'y a pas d'ID spotify disponible
 
AUTRE(S) CHRONIQUES CONCERNANT NEAL SCHON
NEAL-SCHON_Vortex
Vortex (2015)
4/5
-/5
MASCOT LABEL GROUP / A.O.R.
NEAL-SCHON_So-U
So U (2014)
3/5
-/5
FRONTIERS RECORDS / ROCK
 
F.A.Q. / Vous avez trouvé un bug / Conditions d'utilisation
Music Waves (Media) - Media sur le Rock (progressif, alternatif,...), Hard Rock (AOR, mélodique,...) & le Metal (heavy, progressif, mélodique, extrême,...)
Chroniques, actualités, interviews, conseils, promotion, calendrier des sorties
© Music Waves | 2003 - 2024