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"Si vous n'avez rien contre les textes à orientation religieuse et que vous appréciez Spock's Beard et Transatlantic, vous devriez aimer ce "One" musicalement très riche."
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4/5
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Nouvel album, nouvel acte de foi. Un an après son premier "Témoignage" chrétien, Neal Morse revient nous porter la bonne parole avec "One".
Réglons d'entrée de jeu le sort des paroles de ce nouveau cantique de frère Neal. Évidemment "One" parle de Dieu puisqu'il est avec l'homme l'un des deux protagonistes de cet opus qui est aussi conceptuel que l'est la Bible. L'homme qui s'est séparé de Dieu par le péché va se repentir et obtenir le pardon divin pour, à nouveau, ne faire plus qu'UN avec son créateur.
Les talents de multi-instrumentiste de Neal ne sont plus une surprise, l'homme a du génie et de la maîtrise. Épaulé par la batterie du charismatique Mike Portnoy et la basse de l'excellent Randy George, Neal Morse nous sert un savant mélange de rock progressif, musclé par moments, symphonique parfois, mais toujours finement inspiré.
Un titre comme 'Author of confusion' se situe dans une mouvance oscillant entre Dream Theater et Spock's Beard, la puissance du mental du théâtre alternant avec les intermèdes prog avec vocaux 'spockiens'.
Cet album qui offre une durée impressionnante de près de 80 minutes, comporte deux grandes pièces dans les 18 minutes dont la structure chapitrée rappelle les grandes heures de Transatlantic. La recette qui consiste à intercaler les passages lents et acoustiques avec des reprises puissantes et électriques fonctionne à merveille.
Chaque minute apporte son lot de surprises musicales. Vers la moitié de 'The separated man' la musique dérive vers un folk électro-acoustique aux échos légèrement orientaux avant de repartir sur des rifs électriques qui eux-mêmes céderont la place à un concerto avec choeur.
De la balade 'Cradle to the grave' au jazzy 'Help me' qui se termine en gospel en passant par le très symphonique 'Reunion', je n'ai pas vu le temps passé et je me dis que si la messe était toujours de cette qualité là, les églises feraient le plein de fidèles.
Si vous n'avez rien contre les textes à orientation religieuse ou si vous pouvez faire abstraction des paroles de "One", si vous avez aimé "Testimony", Spock's Beard et Transatlantic, vous devriez aimer cet album musicalement très riche.
Plus d'information sur
http://www.nealmorse.com/
GROUPES PROCHES:
ARENA, ECHOLYN, MYSTERY, BIG BIG TRAIN, SPOCK'S BEARD, SUPERNAL ENDGAME, TRANSATLANTIC, UNITED PROGRESSIVE FRATERNITY, MORSE, PORTNOY & GEORGE, PATTERN-SEEKING ANIMALS
LISTE DES PISTES:
01. The Creation - 18:22 02. The Man’s Gone - 2:50 03. Author Of Confusion - 9:30 04. The Separated Man - 17:58 05. Cradle To The Grave - 4:55 06. Help Me/the Spirit And The Flesh - 11:13 07. Father Of Forgiveness - 5:46 08. Reunion - 9:11
FORMATION:
Aaron Marshall: Chant Bill Huber: Trombone Chris Carmichael: Chant / Violon David Jaques: Basse Gene Miller: Chant Glenn Caruba: Percussions Hannah Vanderpool: Violoncelle Jim Hoke: Saxophone Mike Portnoy: Chant / Batterie Missy Hale: Chant Neal Morse: Chant / Guitares / Claviers Neil Rosengarden: Trompette Nichael Thurman: Cor Phil Keaggy: Chant / Guitares Rachel Rigdon: Violon Randy George: Basse Rick Altizer: Chant
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(3) AVIS DES LECTEURS
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ONE est, à mon avis, le meilleur album de Neal Morse à ce jour (je n'ai pas encore écouté Lifeline en entier toutefois). Je ne sais pas si j'ai une version collector, mais la version que je possède est constituée de 2 CD.
Le premier est certes le plus intéressant. Trois morceaux de plus de 10 minutes (THE CREATION, THE SEPARATED MAN et HELP ME), tous les trois constitués d'une musique extrêmement variée, symphonique, d'un progressif rythmé et très agréable, doté d'une voix expressive, de mélodies accrocheuses, de chœurs, de changements de rythme s'imbriquant de manière fluide, passant du nerveux au plus tendre, une débauche de sons, mais sans jamais saouler l'auditeur, avec un sens de la mélodie juste. Deux morceaux (AUTHOR OF CONFUSION et REUNION) frisant les dix minutes, assez musclés, avec guitares et claviers déboulant à 100 à l'heure. Les vocaux d'AUTHOR OF CONFUSION sont très inspirés de Knots de Gentle Giant. Deux autres morceaux plus courts (THE MAN'S GONE et FATHER OF FORGIVENESS), en forme de ballade douce et mélodieuse. On trouve encore des traces de l'influence de Gentle Giant bien digérée et merveilleusement restituée dans FATHER OF FORGIVENESS. Enfin, CRADLE TO THE GRAVE. Chanté à deux, Neal Morse jouant le rôle de l'homme qui s'éloigne de Dieu et Phil Keaggy jouant celui de Dieu qui déplore la perte de foi des hommes, ce morceau qui commence comme une gentille ballade fait monter l'adrénaline, les réponses et croisements de voix étant de toute beauté. Impossible de ne pas frissonner sur le final. Un morceau que je passerai facilement en boucle, contrairement à mes habitudes. Le meilleur du nombre impressionnant d'excellents morceaux que Neal Morse ait composés.
Le second disque est beaucoup plus anecdotique. Une jolie ballade (BACK TO THE GARDEN) qui n'aurait pas déparé Testimony, des rocks pas désagréables ni très inspirés (NOTHING TO BELIEVE, KING JESUS, DAY AFTER DAY), une imitation de U2 (WHERE THE STREETS HAVE NO NAME), deux titres à oublier bien vite (WHAT IS LIFE ?, CHRIS CHARMICHAEL ARIA) et deux reprises (CRADLE TO THE GRAVE, dans une version chantée par le seul Neal Morse qui joue tour à tour l'Homme et Dieu, moins poignante que sur le disque 1, et I'M FREE/SPARKS, reprise medley des WHO fidèle à l'original mais qui ne lui apporte rien). . Un bonus qui n'ajoute donc pas grand-chose. Mais le premier disque est tellement beau qu'il se suffit largement à lui-même.
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Une bonne cuvée 2004 pour l'ami Neal Morse.
Pourtant pas franchement grand fan de Spock's Beard, j'avoue avoir été agréablement surpris par ce très bon disque... On savait Neal bon chanteur et bon compositeur, et bien il n'a rien perdu de ses principales qualités, et nous livre un pavé de 80 minutes nullement indigeste malgré sa longueur qui pouvait paraitre rebutante.
J'attends avec impatience le prochain...
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Ce Neal Morse sonne Transatlantic ( plutôt que Spock's Beard ou album solo ), de longues compositions à la structure classique ( au sens musical du mot ) renforcent cette impression. Les constructions vocales ( très Gentle Giant ) sont grandioses. Sinon, que dire de plus ... tout le génie du compositeur est là. La fougue bestiale et le calme intimiste de ce disque font de Neal un musicien hors pair, attachant, aux multiples facettes. Un grand homme et donc un disque indispensable !!!
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(0) COMMENTAIRE(S)
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LECTEURS:
4.2/5 (5 avis)
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STAFF:
4.1/5 (10 avis)
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EN RELATION AVEC NEAL MORSE
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DERNIERE INTERVIEW
NEAL MORSE (05 AVRIL 2017)
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Neal Morse nous a donné rendez vous juste avant le concert au Divan du Monde pour aborder son dernier album, son groupe et nous faire partager sa spiritualité.
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