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"Sortez les moustaches: Graveyard et son Hard-Rock psychédélique teinté de seventies sont de retour !"
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4/5
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Sortez les moustaches: Graveyard est (déjà) de retour ! Le combo originaire de Göteborg signe son troisième album avec ce "Lights Out" faisant suite au révélateur et fort acclamé Hisingen Blues de 2011. Il faudra un jour qu'on nous dise avec quoi les enfants de cette jolie ville sont nourris car c'est peut être là qu'est caché le secret du talent musical. Après à peine une petite année d'absence, le groupe remet le couvert avec la même formule (il serait dommage d'en changer après un tel succès) : un Hard-Rock psychédélique teinté de seventies, aux rythmes endiablés, chant clair habité et lignes de basse et soli de guitares à couper le souffle. Et même si, tuons-le suspens dans l'œuf, cette nouvelle offre ne possède pas la puissance de son auguste prédécesseur, le charme et l'univers développé par le groupe s'en voient renforcés.
Plus encore même, le groupe semble ici plus confiant et se permet de lever le pied de la pédale de vitesse, proposant plus de mid-tempi, mais habités d'une présence, un son et des mélodies assurant à eux seuls l'adhésion, 'The Suits, The Law & The Uniform' en étant le meilleur exemple. "Lights Out", à l'artwork original permettant aux fans d'imaginer un tas de choses cachées dans cette obscurité, débute par les cris d'une vieille sirène d'alarme qui paraitrait presque anachronique dans l'univers de Graveyard, et 'An Industry Of Murder' envoie une sauce fort gouteuse entre claviers poussiéreux et guitares psychédélique. La voix de Nilsson, toujours aussi rugueuse et profonde, se veut on ne peut plus adaptée à ce Rock Revival. Cette même énergie se retrouve également sur les courts et boostés 'Endless Night' et 'Seven Seven' à la mélodie étrangement familière (elle vous restera en tête toute la journée).
'Goliath' lui, réinvente le titre phare à la 'Born To Be Wild' ou 'Easy Livin' pour notre plus grand plaisir et il y a fort à parier que Jimi Hendrix aurait apprécié le riff de 'Fool In The End'. Avec de telles références, il devient très facile de se faire une idée de la musique proposée par Graveyard. Ajoutons tout de même que dans le style, peu de groupes sonnent aussi sincères et inspirés parmi la jeune génération, en dehors d'un Witchcraft ayant justement à sa tête un des anciens compagnons de nos moustachus. Dans la série mid tempo, et comme son titre l'indique, 'Slow Motion Countdown' se la joue pesante mais nous semble malheureusement un peu longuet et monotone, jouant plus sur l'ambiance que sur l'action. Dans une veine similaire, 'Hard Time Lovin', sur lequel plane le fantôme de The Doors, et '20/20 Tunnel Vision' (les mots qui viennent en tête sont léger et mystique…) se veulent bien plus convaincants.
Entre brulots concis et plages plus lourdes, Graveyard élève sa musique à un niveau supérieur et réussis le pari d'égaler, voire surpasser son précédent effort. Battant le fer tant qu'il est chaud, et nous aurions bien tort de les contredire, Graveyard nous rappelle qu'il est là pour durer et qu'il compte bien enfoncer le clou dans ce style Stoner Psyché Revival Hard Rock. Vous hésitez encore à passer le pas ? Regardez donc le clip ci-dessous !
Plus d'information sur
http://www.myspace.com/graveyardsongs
LISTE DES PISTES:
01. An Industry Of Murder - 04:02 02. Slow Motion Countdown – 05:35 03. Seven Seven – 02:33 04. The Suits, The Law & The Uniform – 04:50 05. Endless Night – 02:46 06. Hard Time Lovin’ – 04:27 07. Goliath – 02:49 08. Fool In The End – 03:31 09. 20/20 (tunnel Vision) – 05:00
FORMATION:
Axel: Batterie Joakim Nilsson: Chant Rikard Edlund: Basse Svala: Guitares
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