ARTISTE:

NINE STONES CLOSE

(HOLLANDE)
TITRE:

ONE EYE OF THE SUNRISE

(2012)
LABEL:

PROGROCK

GENRE:

ROCK PROGRESSIF

TAGS:
Acoustique, Neo
""One Eye of the Sunrise" est le prototype de l'album présentant un potentiel plus qu'intéressant, et il est regrettable de constater qu'on ressort de son écoute avec une impression très mitigée, balançant entre admiration, émotion … et profond ennui."
TONYB (12.12.2012)  
3/5
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Troisième album du groupe mené par le guitariste/batteur Adrian Jones, qui pour l'occasion a laissé sa place derrière les fûts à Pieter van Hoorn, batteur de Knight Area. One Eye of the Sunrise nous propose 60 minutes d'un voyage musical rythmé par un rock progressif atmo-symphonique.

One Eye of the Sunrise s'ouvre avec un instrumental à forts relents d'Eloy : synthés spatio-planants, guitare chantante et basse ronflante semblent annoncer la promesse d'un néo-progressif solide. Cette mise en bouche ne reflète pourtant pas la suite de l'album, même si ici où là quelques motifs de guitare rappelleront la bande à Franck Bornemann (One Eye of the Sunrise).

L'inspiration de Nine Stones Close se concentre en fait autour de deux pôles qui tour à tour cohabitent au sein des mêmes plages. Le premier est essentiellement acoustique, pour ne pas dire atmosphérique, proposant des mélodies aux thèmes répétitifs, accompagnés la plupart du temps à la guitare acoustique, tandis que Adrian Jones vient ajouter quelques enluminures de guitare saturée à l'arrière plan, de manière plutôt discrète. La deuxième facette s'oriente plus du côté post-rock, avec des sonorités bien pêchues flirtant parfois avec le métal, offrant ainsi des chorus impressionnant rehaussés par des soli de guitare dantesque, avec toujours cette même propension à répéter jusqu'à plus soif de courts motifs musicaux, en superposant les instruments et les couches sonores. Ainsi proposé, le menu paraît fort alléchant, apte à contenter n'importe quel amateur de rock progressif, avide justement de "progression" au sein des plages d'un album. Ici malheureusement, la recette présente toutefois un certain goût d'inachevé.

Ce sont tout d'abord les répétitions incessantes, bien souvent par paquet de 8, des thèmes musicaux proposés, que ce soit au niveau des parties instrumentales, ou bien encore des parties vocales, qui altère grandement la qualité des compositions et leur confère un petit côté interminable. L'instrumental Janus ou le pourtant plus élaboré Frozen Moment sont ainsi les parfaits exemples de cette monotonie qui s'installe insidieusement au fil des minutes. De même, la balance entre passages "acoustico-intimistes" et orgies instrumentales débridées, ainsi que leurs différents enchaînements souffrent d'un déséquilibre flagrant au profit de la première tendance. Ainsi, à l'écoute de l'ensemble de l'album, de nombreux passages attendent en vain une explosion symphonique qui, soit ne vient pas (The Distance), soit se fait désirer beaucoup trop longtemps (Frozen Moment). Et quand cette délivrance arrive enfin aux oreilles de l'auditeur sous forme de bouquet final, Nine Stones Close parvient encore à faire retomber le soufflé en ajoutant un passage acoustique totalement inapproprié (The Weight). De cette frustration finit par découler un certain ennui, venant occulter les qualités indéniables de la formation, malheureusement handicapée par des compositions par trop délayées.

One Eye of the Sunrise est le prototype même de l'album présentant un potentiel plus qu'intéressant, et il est vraiment regrettable de constater qu'on ressort de son écoute avec une impression fortement mitigée, balançant entre admiration, émotion … et profond ennui. Dommage.


Plus d'information sur http://www.ninestonesclose.com/





LISTE DES PISTES:
01. Faceless Angel - 2:55
02. A Secret - 5:33
03. Janus - 5:46
04. ... And Dream Of Sleep - 1:52
05. One Eye On The Sunrise - 12:08
06. Eos - 2:39
07. The Weight - 9:51
08. The Distance - 4:54
09. Frozen Moment - 13:34
10. Sunset - 1:28

FORMATION:
Adrian Jones : Guitares
Brendan Eyre : Claviers
Marc Atkinson: Chant
Peter Vink: Basse
Pieter Van Hoorn: Batterie
   
(1) AVIS DES LECTEURS    
PETE_T
12/12/2012
  0 0  
3/5
J'avais réalisé la chronique de l'album précédent et noté qu'il manquait un petit truc pour faire exploser le compteur à points...Celui-ci n'est malheureusement toujours pas présent ici, et ce qui faisait la force de son prédécesseur (les longs morceaux bien ordonnés et dans une logique progressive) manque cruellement à cet opus.
Cependant, ce n'est pas non plus un mauvais album - d'autant plus que la voix de Marc Atkinson fait encore merveille ici -, mais il y avait de quoi faire mieux, réellement.
6,5/10 pour moi...comme mon collègue...

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LECTEURS:
3.8/5 (4 avis)
STAFF:
3/5 (2 avis)
MA NOTE :
 
 
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