The Lemon Clocks est un groupe récemment formé à Liverpool, composé de Stefan Johansson fondateur du groupe suédois VemVet, Jeremy Morris à la discographie hallucinante et Todd Borsch membre de The Ringles et de The Gilligans. Pour la petite histoire, Jeremy Morris est un hyper actif et il participe régulièrement à une multitude de projets de tous types avec des sorties de 4 à 5 opus par an.
L'inspiration principale qui éclabousse ce disque vient des Beatles avec des titres courts formatés pour passer à la radio. Parmi ces derniers on trouve le popisant ‘Garden Of Eden’ ainsi que les très (trop) simples ‘The Man WhoLost The Time’ et ‘Catch You When You Fall’. Ces morceaux proposent une structure unique très linéaire et surtout très banale. La rythmique basse et batterie est classique et les insertions de guitares basiques au possible, ne proposant quasiment aucune mélodie digne de ce nom. En revanche les deux titres longs que sont ‘Rainbow Bridge’ et ‘Better World Beyond’ sont plus progressifs, alternant parties douces et simples et parties plus complexes et denses. Il est alors dommage que malgré leur aspect plus expérimental le résultat soit trop hasardeux, comme par exemple ces ajouts de sons électroniques assez mal venus.
Au final, c'est un bien curieux mélange que nous offre The Lemon Clocks avec une musique oscillant entre les Beatles et un rock progressif popisant. L’auteur principal, qui sort beaucoup de projets en même temps, confond à priori qualité et quantité. Hormis nous apprendre comment faire du courant avec deux citrons, The Lemon Clocks n’apporte pas grand chose de novateur ou d'intéressant hormis peut être pour les nostalgiques de la période Beatles.