At the skylines est une formation californienne composée de jeunes musiciens âgés de 18 à 25 ans et qui se positionne dans une mouvance très à la mode ces derniers temps aux états unis à savoir le metalcore.
Le groupe comprend 2 chanteurs qui alternent entre un chant grunt/growl impressionnant et un chant clair beaucoup moins marquant. Ce dernier est même souvent à la limite de la niaiserie, avec une voix excitée et plaintive absolument horripilante sur la longueur.
Si l'on peut faire abstraction de ce premier défaut, de "Hush" à "Try Harder", l’écoute pour l’amateur de metalcore "mainstream" n’est au final pas désagréable. Seul le sentiment d’avaler la même recette et la même sauce pendant 12 titres rend le plat vraiment indigeste. En outre, malgré une production irréprochable et quelques gimmicks efficaces, l'émotion est aux abonnés absents ; les notes et les cris défilent sans atteindre la moindre cellule de la moelle épinière.
Reste que, au compte-goutte, il y a quelques titres efficaces comme ce "Chapter 7" dont les riffs et la mélodie, bien que semblant pompés sur Children Of Bodom, atteignent leur but ou "it’s Cherried" avec quelques notes électro, des claviers torturés, et quelques bonnes grattes... Il est dommage que là encore, la voix claire gâche presque l’ensemble. Le refrain "dance" un peu facile de "Turbulence" pourrait aussi faire son effet dans les soirées et concerts s'il était mieux amené...
Bref, nous somme là en face d’un disque hyper formaté dont la vacuité n'a d'égal que son ambition ; mais il est sans doute joué par des gars qui ne manquent pas de talent alors, attendons de voir leur prochaine sortie...