Artiste hyper prolifique – Musicwaves chronique pas moins de trois de ses albums de 2012 - Jeremy nous propose cette fois-ci un album totalement instrumental où n’interviennent que lui et sa guitare acoustique.
Entièrement dédié à cet instrument à cordes, le disque regroupe quatorze compositions où le prosélytisme est de rigueur avec certains titres équivoques (Glory Road, Jesus Loves Me) sur des rythmes majoritairement lents.
L’hypnotisme découlant de ces enchainements instrumentaux fait mouche dans le sens où il sera extrêmement difficile d’y trouver un quelconque intérêt malgré toute la bravoure et la qualité indéniable de son géniteur. Jeremy y a mis tout son cœur, et cela se ressent, mais combien d’auditeurs seront prêts à le suivre dans cette démarche ? Les quarante minutes de la galette seront bien longues pour maintenir un semblant d’attention et à trop vouloir en faire, Jeremy scie la branche sur laquelle il s'est assis ne permettant pas alors la découverte d’autres opus largement plus recommandables émanant de sa créativité.
Un album à limiter à ses fans les plus durs ou à ceux qui se régalent de joutes instrumentales jouées uniquement à la guitare acoustique.