Créé à Ottawa en 2007, Chariots of the Gods débarque avec son premier album et la ferme intention de révolutionner la culture métallique terrienne.
Après l’introductif "Overture" entre invocations tribales et sonorités spatiales qui n’a vocation que de valider le nom du combo, "Tides of War" débute réellement les hostilités avec "Seventh Weapons" dans un death/ thrash aux relents hardcore globalement entraînant soutenu par la production sans faille de Glen Robinson (Queensryche, Annihilator, Gwar…). Et si la suite s’enchaîne sans aucun temps mort, la recette de Chariots of the Gods est malheureusement bien trop stéréotypée pour être véritablement enthousiasmante.
Toutefois, l’interlude acoustique "Snow Falls On The White River (1914)" ouvre sur une seconde partie d’album beaucoup plus fraîche entre son successeur thrash "Severing The Bloodline (1917)" et "Collapse of An Empire" qui durcit le jeu pour ainsi évoquer les leaders du genre comme Trivium… A n’en pas douter, les riffs galopants propres au genre thrash, même s'ils ne laisseront pas de souvenir impérissable, provoqueront leur lot de headbangs furieux !
Si la théorie issue de l’ouvrage de Erich von Däniken veut que les extraterrestres aient influencé l’Humanité dès l’époque préhistorique et notamment les civilisations Incas, Egytiennes, on ne peut clairement pas en dire autant de l’œuvre musicale découlant de Chariots of the Gods, finalement un peu trop commune.