Formé en 2008 à Turin avec en son sein deux des membres de Disarmonia Mundi (Benny Bianco Chinto et Claudio Ravinale qui a quitté le groupe depuis), il a fallu 4 années au combo italien pour stabiliser son line-up et ainsi nous nous proposer son premier album.
La présence ou le passage de personnels issus de Disarmonia Mundi a son importance tant les 13 titres évoquent immanquablement ses racines et bien entendu Soilwork… Si bien que les turinois vous prennent à la gorge dès la fulgurante ouverture "Dog of War" pour ne véritablement lâcher prise qu’à l’issue du monumental final éponyme. Entre les deux, le mélodeath moderne proposé par Six-Point Lead ne présente aucun temps mort et ne faiblit pas un seul instant sorti de la power ballade "So Slow".
Seul bémol, contrairement aux efforts de son illustre aîné, "Light Lies" propose trop peu de surprises sorti de l’instrumental acoustique "The Road Not Taken" même si, contrairement à ce que son titre indique, ce dernier foule des routes maintes et maintes fois empruntées par ses homologues.
Tous les ingrédients nécessaires pour que la bolognaise prenne sont là : de lourds riffs rythmiques metalcore furieusement accrocheurs, de solides soli suffisamment démonstratifs pour comprendre que nous sommes en présence de guitaristes techniciens hors pairs, un chant proche des canons du genre (Guillaume Bideau en tête) et une production sans faille… On regrettera toutefois qu’il manque cette petite étincelle, ce "je ne sais quoi" en plus qui fait qu’un album sorte véritablement du lot.
Malgré tout, "Light Dies" s’avère être un solide premier effort qui attend désormais un successeur au contenu un peu plus "personnel" pour que le combo turinois sorte véritablement de la nasse des groupes mélodeath.