The Twelfth Night est une étoile filante dans le ciel du rock progressif. Son leader charismatique Geoff Mann ayant quitté la scène puis la vie prématurément, le groupe a vite mis fin a son activité.
"Live and let live" est LE témoignage de la carrière brève mais riche de ce groupe porté par son chanteur comme les Doors l'étaient par Jim Morrison.
Les titres qui composent cet album ne sont pas magnifiés par une prise de son très peu professionnelle mais le fan inconsolable ne peut que se pamer sur les époustouflantes interprétations des pièces maitresses que sont 'We are Sane', 'Sequences' ou 'Creepshow'.
Pour ma part, je craque complètement sur les instrumentaux tels que 'The end of the endless majority' ou 'The poet sniffs a flower'.
La musique de Twelfth Night, bien ancrée dans le rock néo-progressif, décolle parfois avec des envolées de guitare très hard-rock pour retomber dans des accents genesisiens plus intimiste. Un titre comme 'Sequences' est l'illustration parfaite de la pallette musicale du groupe et constitue pour moi le grand moment de l'album.
Ce disque est unique, et cette seule unicité lui confère une valeur hors norme malgré toutes les imperfections techniques. C'est à ce titre que je lui donne un 9/10, bien que je sache que ce n'est pas ce 'live' qui reconciliera avec l'enregistrement public les détracteurs du genre.