|
|
|
|
"Un album du confortable ronron très bien construit et maîtrisé, mais un peu trop sage pour susciter les dithyrambes."
|
3/5
|
|
|
Giltrap & Wakeman... N’ont-ils pas déjà sorti un album en 2009 ? Oui... mais non ! Dans “From Brush & Stones”, c’est Wakeman père (Rick, donc) qui officiait aux claviers. Dans ce nouveau “Raven & Lullabies”, il s’agit du fils (Oliver) qui s’est associé au vétéran de la guitare. Ce changement de génération s’accompagne-t-il d’une nouvelle orientation musicale ?
Oui ... et non ! “Raven & Lullabies” reprend sur de nombreux titres la recette présente dans l’album précédent, en produisant des duos guitare acoustique - claviers (piano le plus souvent). Cette studieuse collaboration acoustique sans section rythmique donne des morceaux (‘Fiona’s Smile’, ‘LJW’, ‘Wherever There Was Beauty’, ‘A Perfect Day’, ‘One For Billie’) au formalisme élégant mais peu propices aux démonstrations d’enthousiasme. Cela rappelle certaines productions de Steve Hackett à la guitare solo, qui lui ont attiré l’estime des musicologues mais n’ont pas déchaîné la passion des foules.
Afin de dynamiser l’écoute, le duo a donc choisi de s’adjoindre les services d’un groupe (chanteur et section rythmique), pour sortir des morceaux moins “classiques”. Nous retrouvons au chant un vieux complice d’Oliver Wakeman, actuellement au micro chez Arena, l’excellent Paul Manzi (en trio sur ‘Mabe Tomorrow’) ; derrière les fûts, Johanne James, batteur de Threshold depuis 12 ans ; à la basse, Steve Amadeo, et pour une apparition (sur 'From the Turn of a Card'), le chanteur Benoit David, avec qui Oliver avait collaboré chez Yes. La plupart des titres concernés sont des morceaux calmes et de structure classique, avec la patte Wakeman très reconnaissable (ces petites appogiatures placées de ci, de là ...). Oliver a par ailleurs le défaut de reproduire ses solos de synthé de manière assez prévisible, ce qui fait que l’on a l’impression d’entendre la même chose à chacune de ses interventions.
De cet ensemble assez lisse émerge un titre, ‘Is This The Last Song I Write’, qui, du haut de ses 10 minutes et quelques, possède une vraie structure progressive et beaucoup plus d’ambition dans l’orchestration, même s’il n’y a pas de réelle envolée instrumentale. Ce titre sort l’album du confortable ronron qui entoure le reste, un ronron très bien construit et maîtrisé, mais un peu trop sage pour susciter les dithyrambes.
Plus d'information sur
//giltrap.co.uk
LISTE DES PISTES:
01. Moneyfacturing - 04:11 02. Fiona's Smile - 03:02 03. From The Turn Of A Card - 03:47 04. Ljw - 04:08 05. Maybe Tomorrow - 03:26 06. Wherever There Was Beauty - 02:40 07. Is This the Last Song I Write? - 10:02 08. A Mayfair Kiss - 02:55 09. Anyone Can Fly - 04:48 10. A Perfect Day - 02:41 11. 11. Credit Carnival - 05:38 12. One for Billie - 02:11 13. Ravens Will Fly Away - 04:50
FORMATION:
Benoit David (invité): Chant Gordon Giltrap: Guitares Johanne James: Batterie Oliver Wakeman: Claviers Paul Manzi: Chant Steve Amadeo: Basse
|
|
|
|
(1) AVIS DES LECTEURS
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|
|
(0) COMMENTAIRE(S)
|
|
|
|
|
|
|
LECTEURS:
3.5/5 (2 avis)
|
STAFF:
4/5 (2 avis)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
AUTRES CHRONIQUES
|
|
|
|
ECOUTE EN STREAMING
|
|
|
|
|