L’histoire ne dit pas si c’est le parcours couronné de succès en 2011-2012 de la bande à Loulou Nicollin qui a donné des idées à Jérôme Graille et Bruno Varea pour créer Hardbanger en 2011. Toujours est-il que la pochette de cet EP, comme sa date de sortie (le 1er avril), résument assez bien le message envoyé par les Montpelliérains à la France.
Et ce ne sont pas les premières notes de "Neck" qui dérogent au principe visuel de "Foursome Tape". Comme annoncé en préambule, le duo montpelliérain va nous briser la nuque avec sa maîtrise du riff ultra-lourd à la manière d’un Gojira (pour les chauvinistes) et Morbid Angel (pour les puristes) couplé à un growl tout droit venu des tréfonds des Enfers.
Dans un registre mid-tempo, "Shape of Envy" et "She Says" maintiennent une pression qui ne se relâche à aucun moment, même pas sur le final "Civilization", reprise à la sauce death brutale du duo électro Justice. En bref, les quatre titres en présence sont autant de tueries death dont le plaisir bestial lié à l’écoute n’a d’égal que la frustration liée au format trop court.
La suite s’annonce sous les meilleurs auspices même si Hardbanger n’est pas un groupe comme les autres (cet EP est disponible physiquement uniquement sous le format cassette) ce qui fait son charme. A suivre donc...