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"Une prise de risque qui pourrait payer pour Long Distance Calling."
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4/5
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C'est mine de rien déjà le quatrième album pour nos amis de Long Distance Calling qui avaient en leurs temps divisé notre rédaction en 2009 avec Avoid The Light. Après un album éponyme majoritairement instrumental et jouant sur les ambiances et les longueurs, le groupe montre ici une envie de progresser après le départ de Reimut Van Bonn, membre fondateur et responsable des parties électroniques. Ainsi, les invités fusent sur ce "The Flood Inside" et le groupe nous emmène là ou nous ne l'attendions pas forcement, faisant souffler un vent de modernité sur sa nouvelle production.
Et 'Nucleus' nous le fait ressentir d'emblée. Ce titre rayonnant débute sous une certaine dynamique emprunte de légèreté (que l'on retrouvera avec plaisir dans la superbe 'Ductus' au final chaloupé), bien que ponctué de passages bien lourds. Nous y trouvons le premier guest (le Bluesman Henrik Freischlader) pour un superbe solo de guitare au son bien Rock 80's dans la seconde partie du morceau. Révélant une constante développée sur tout l'album, 'Nucleus' équilibre avec brio le lourd et le léger, le redoux et l'envolée rythmique. Bref on ne s’ennuie pas une seconde en l'absence de chant ce qui est, chez Long Distance Calling, un sacré gage de qualité musicale.
Ce chant arrive dès le second titre, marquant chez le groupe une volonté de progresser et de proposer autre chose. Et c'est Martin Fischer qui s'y colle sur 'Inside The Flood'. Curieusement, si l'absence de chant ne perturbe pas les morceaux très travaillés et mélodiques du groupe, sa présence, intégrée comme tout autre instrument, ne perturbe en rien l'équilibre de l'ensemble, maintenant cette impression de pièce musicale plus que de "chanson". Ainsi, le 'Welcome Change' orné du chant aérien de Vincent Cavanagh, au tragique évoquant par moment Guilt Machine de Lucassen reste du Long Distance Calling Pur Jus et se révèle absolument jouissif.
'Ductus' et 'Waves', pourtant instrumentaux, font une fois de plus preuve d'une certaine innovation qui les classe parmi les meilleurs titres du groupe et dans lesquels tout est centré sur la hauteur de note et le ton. 'Waves', à l'énorme travail expérimental sonore, vient même rappeler la démarche d'un Pink Floyd curieux et novateur. Et que cela soit le plus Rock 'The Man Within' et son intro de batterie efficace (là nous pouvons presque parler de chanson) ou le lourd et languissant 'Breaker' qui n'aurait pas juré sur "Avoid The Light", tout se tient merveilleusement bien et cohabite dans une surprenante symbiose.
"The Flood Inside", album plein de surprise, est donc né sous le signe de l'innovation et affirme la capacité du groupe à pondre des compositions aussi variées que solides, au flot passionnant et naturel et qui, curatif, fait un réel bien à l'auditeur. Un coup de maitre, rien de moins !
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/longdistancecalling
LISTE DES PISTES:
01. Nucleus – 07:13 02. Inside The Flood – 06:43 03. Ductus - 06.48 04. Tell The End - 06.02 05. Welcome Change - 07.06 06. Waves - 06.38 07. The Man Within - 06.33 08. Breaker - 08.14 09. Black Hole - 04.28
FORMATION:
David Jordan : Guitares Florian Füntmann: Guitares Jan Hoffmann : Basse Janosch Rathmer: Batterie Marsen Fischer: Chant / Claviers
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(1) AVIS DES LECTEURS
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4/5 (4 avis)
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STAFF:
4/5 (3 avis)
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Interview express avec le clavier Reimut Vann Bonn pour revenir sur la tournée de Katatonia dont Long Distance Calling assurait la première partie...
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