C’est avec un énorme plaisir que je me suis vu assigné l’immense honneur de rédiger la chronique de ce double live Sunday Night At The London Roundhouse. Génial, 106 minutes de bonheur ! Mouais, et dire que le bizutage est censé ne plus exister (les initiés comprendront…)
Bref, Il s’agit donc de ma première expérience live avec nos chers amis de Nektar. En effet, j’ai eu récemment la douleur de tenter une écoute (même pas intégrale) des albums Down To Earth et Journey To The Centre Of The Eye et celle-ci n’a réussi qu’à faire naître en moi la plus profonde indifférence pour la musique de ce groupe…
Et en live alors ? Bien, cela permet, il faut bien l’avouer, de donner un léger coup de fouet aux compositions en leur donnant un côté plus vivant, heureusement devrais-je dire, tant celles-ci sont poussives. Pourtant, de-ci de-là, je me suis surpris à écouter avec un (très) relatif intérêt certains passages, comme par exemple sur Remember The Future Part One. Malheureusement Nektar a vraiment le chic pour littéralement me plomber (et le mot n’est pas trop fort) les quelques rares moments susceptibles de m’accrocher un tant soit peu. Médiocrité, quand tu nous tiens !
Ce live parait-il « mythique » est truffé de longueurs et j’arrive même à me demander comment quelques personnes dans l’assistance ont réussi à rester aussi longtemps éveillés !! J’ai tenu tout le premier disque et j’en suis pas peu fier, mais Odyssey (Ron’s On), qui tient largement plus du calvaire que de l’odyssée soit dit en passant, m’a été tout simplement fatal. Au grand dam de l’énergique morceau suivant 1-2-3-4, renommé « 1 mouton, 2 moutons, 3 moutons, 4 moutons… ZZZzzz » pour l’occasion, qui en a malheureusement largement fait les frais... Et dire qu’il s’agit là d’une sélection des meilleurs morceaux de leur répertoire !
Oui, pas besoin de vous faire un dessin, je me suis ennuyé à mourir, à part peut être sur Remember The Future ou par moment sur King Of Twilight ainsi que de manière très éparse sur l’ensemble du disque… Au final, c’est bien maigre !
Deux bons points à noter tout de même, les musiciens sont appliqués, ce qui tient du miracle avec des compositions aussi insipides, et le son de cet enregistrement, qui est loin d’être ce qu’il y a de pire sur ce disque…
Plus axé sur les premiers albums du groupe, ce premier album live de Nektar, Sunday Night At The London Roundhouse nouvellement remasterisé, ravira certainement les inconditionnels de ce combo, mais il nous permet également à nous autres non amateurs, de rendre un vibrant hommage aux quelques courageux londoniens présents ce dimanche soir de 1974… Chapeau à vous !