ARTISTE:

KYASMA

(SUISSE)
TITRE:

SYMPHONY FOR TECHNOLOGY

(2012)
LABEL:

AUTRE LABEL

GENRE:

ROCK

TAGS:
Concept-album, Electro, Symphonique
"Album à la grandiloquence assumée, Symphony for Technology est une véritable réussite qui laissera béat grand nombre d'auditeurs qui découvriront à l'occasion un groupe à l'avenir plus que prometteur."
TONYB (23.04.2013)  
4/5
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Kyasma est un groupe Suisse basé dans le Valais formé en 2010. Moyenne d'âge ? Environ 22 ans. Ambition ? Je cite : "donner un nouveau souffle à l'héritage de la musique classique sans renier l'époque moderne". Signes particuliers ? A convoqué un orchestre symphonique au grand complet pour son premier album. Et puis, j'allais oublier … s'est adjoint les services du producteur John Corfield, un Monsieur qui a travaillé entre autres pour Muse ou Oasis, attiré notamment par le single Radioactivity, titre electro-technoïde branché, définitivement pas celui que votre serviteur préfère, mais assurément un hit en puissance.

Ce dernier n'est pourtant pas caractéristique de la musique proposée par ce génial trio : autour de Djamel Cencio, chanteur/guitariste/pianiste à la voix d'or et aux doigts de fée, deux copains de lycée, Melchior Ebener et Jonathan de Castro, viennent former une section rythmique moderne en diable, complétée par une expertise incroyable en manipulation de sonorités synthétiques, pour proposer une formidable démonstration de ce que pourrait être le rock de demain, synthèse de la grandiloquence de la musique classique, de l'inspiration héritée du rock progressif dont de nombreux groupes utilisent désormais les codes sans pour autant s'en revendiquer, tout en proposant des sonorités ultra-modernes débitées grâce à un usage plus qu'intelligent de l'"électronique" du 21è siècle.

Concrètement, cela nous donne des chansons qui tour à tour convoquent Muse (Mechanics of the Universe) ou encore Freddy Mercury dans ses aventures avec la grande Montserrat Caballé (Gagarine Knows …), emmènent l'auditeur en Afrique du Nord (Take me Higher), font un détour par les rivages électro-pop (Technology 2.0), puis nous assènent sans complexe des riffs métalliques (Impact of Cosmology, à l'exact opposé de parties mélancoliques piano/voix, très dans l'esprit de Shearwater (Sweat Nostalgia), sans oublier bien entendu le rôle essentiel de l'orchestre symphonique de Prague, présent dans la majorité des compositions, et dont le rôle n'a rien d'un faire-valoir.

Tout ceci ne serait rien sans une qualité d'écriture sans faille, proposant une grande variété de thèmes et d'ambiances aux mélodies inspirées, aptes à ravir aussi bien les amateurs de progressif symphonique que les programmateurs de radio. L'ensemble a été moult fois retravaillé pour proposer un contenu cohérent en phase avec le thème de l'album, très bien résumé dans son titre. Et que dire du final en deux temps, Machine, chanté pour partie en français, et aux arrangements tout simplement magnifiques, les chœurs venant sublimer encore un peu plus une dernière minute qui ne donne qu'une envie, celle de réécouter d'une traite cette galette.

Alors après tant de dithyrambes, il me reste toutefois à souligner un tout petit côté négatif : malgré le prestige de son auteur, j'émettrais une petite réserve sur la production globale. Parfaite du point de vue technique, avec un équilibre parfait entre tous les instruments et la voix, je la trouve pour ma part un peu sèche et manquant d'ampleur dans les chorus symphoniques, empêchant par exemple les cuivres de donner leur pleine mesure.

Album à la grandiloquence assumée, Symphony for Technology est une véritable réussite qui laissera béat grand nombre d'auditeurs qui découvriront à l'occasion un groupe à l'avenir plus que prometteur, pour peu qu'il disposent des moyens suffisants pour franchir les frontières d'une Suisse qui les a déjà nominés au titre de la révélation rock de l'année pour ses Awards 2013.


Plus d'information sur http://kyasma.com



GROUPES PROCHES:
QUEEN, SHEARWATER, MUSE


LISTE DES PISTES:
01. Random Statements - 3:08
02. Mechanics of the Universe - 5:45
03. Radioactivity - 3:36
04. Technology 2.0 - 2:58
05. Impact of Cosmology - 4:29
06. Sweet Nostalgia - 7:44
07. Perfection In Trigonometry - 5:50
08. Stars Have no Dark Side - 4:19
09. Take Me Higher - 3:08
10. Doctor Please - 3:58
11. Gagarine Knows Something We Don't - 4:13
12. Machine (part 1) - 3:41
13. Machine (part 2) - 2:29

FORMATION:
Djamel Cencio: Chant / Guitares / Piano
Jonathan De Castro : Batterie
Melchior Ebener : Basse / Claviers
Orchestre Philarmonique de Prague:
   
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