Septième ciel ou septième cercle de l’enfer.
Du metal italien à cent à l’heure, la recette est éprouvée et donc ne peut que fonctionner. Tout est réuni pour faire un album de qualité. Comment se sent-on après l’écoute de cet opus ? Quel sentiment rémanent ou quel souvenir reste-t-il entre les oreilles ?
Il est vrai que les acteurs de la veine metal-mélodique italienne sont nombreux et forment une cohorte qui encombre les bacs de nos disquaires adorés. Néanmoins Septem délivre de la qualité labellisée AOC, des chansons cohérentes, mélodiques, enlevées et entraînantes, l’ensemble étant joué avec sens musical et professionnalisme. Tout concoure alors à présenter un album de qualité, propre à rencontrer le succès. Oui, mais comme toujours, il y un mais...
En effet même si les mélodies sont belles et entraînantes, même si la guitare est d’un excellent niveau parsemant ses riffs efficaces et ses soli techniques, bien que la batterie et la basse soient d’un bon niveau, malgré une voix mélodieuse et haut perchée délivrant par instant des grunts rageur, les compositions peinent à décoller et la production semble trop lisse. A l’exception de Septima, le septième morceau qui nous fait toucher du bout des doigts le septième ciel, rien de vraiment accrocheur ne vient casser une certaine monotonie.
Malgré des influences telles que Helloween, Angra ou Avantasia, Septem ne réussit pas totalement à convaincre... On aurait simplement aimé une musique plus aventureuse, sale et rocailleuse, une musique pleine de sueur et de fougue sortant des sentiers battus. Dommage...