Music Waves vous avait parlé d’Heaven's Basement en 2009 lorsqu’était sorti leur EP éponyme, vous en avait dit tout le bien qu’il en avait pensé et avait même été jusqu’à avancer que le combo allait interpeller les foules musicophiles. Hé bien nous avions eu le nez fin tant leur premier LP est en train de créer le buzz sur Internet, remportant ici et là de nombreuses louanges. Filthy Empire mérite tous les qualificatifs élogieux qui y fleurissent et nous allons tenter de vous expliquer pourquoi.
Heaven’s Basement est composé de quatre anglais dans le vent qui font dans le Hard Rock énergique, crasseux, groovy mais très mélodique. Porté par des mélodies fédératrices au possible, nous pouvons croiser sur les douze morceaux qui peuplent cet album des relents de Foo Fighters, de Queens Of The Stone Age, de Bullet For My Valentine, d’Hoobastank, d’Alter Bridge mais aussi d’Hardcore Superstar, de Daughtry, d’Airbourne, de Skid Row et de Guns N' Roses. Joyeux mélange certes, mais ici point de copie-carbone, simplement des inspirations puisées dans la démarche stylistique de ces groupes qui allient énergie et désir d'avoir des titres vite retenus et scandés dans les stades. Le principe est simple : des riffs de guitare énormes sur un tempo enlevé qui font taper du pied, agrémentés d’un refrain très accrocheur qui donne des ailes à vos cordes vocales. Simple ? Hé bien pas tant que ça, car à n’en pas douter, l’easy listening gras et méchant, ça ne court finalement pas les rues.
Le nouveau vocaliste du combo, Aaron Buchanan, qui assure très efficacement sa partition, possède un organe parfait pour porter, tel un étendard, l’esprit musical de ce groupe tourné vers les meilleures réussites des années 80 et 90 de la scène Hard Rock mêlées à des sonorités Métal d’aujourd’hui. Quant à Sid Glover, le guitariste, il manie son instrument comme s’il le brulait telle la braise vous assurant un headbanging à vous disloquer les vertèbres.
Voilà bien un opus qui met de bonne humeur. Partez sans hésiter à la découverte de ce combo anglais qui hystérise déjà la Perfide Albion, vous ne pourrez pas le regretter quelles que soient vos obédiences musicales.