Flower Flesh est un groupe italien qui prend ses origines en 2005 dans la tête d’Ivan Giribone. Suite à l'arrivée en 2008 d’un guitariste et d’un chanteur, le projet se concrétise en 2012 avec ce 1er album "Duck In The Box".
L’usage de sons vintage au niveau des claviers (ça sent l’émulation de Mellotron à plein nez), l’enregistrement direct de la batterie et la discrétion de la basse donnent à "duck In The Box" une coloration très seventies. Si God Is Evil fait honneur à la bande de Jim Morrison (The Doors), la voix de Daniel Elvstrom se muant en disciple du maître, le reste de l’album oscille plutôt vers les vieux Genesis. It Will Be The End, Antartica, Scream And Die font la part belle aux soli de guitare (le final de la plage de clôture), aux contretemps de sections rythmiques et aux claviers virevoltants. Le vocaliste, sans être extravagant, arrive à moduler sa voix se rapprochant aussi de Jim Kerr (Simple Minds) dans les intonations.
L’épique My Gladness After The Sadness s’ouvre sur un duo guitare acoustique/piano avant de basculer sur un mid-tempo saupoudré de nappes de claviers. Un break central plus calme permet de mettre en valeur le jeu du batteur et il est facile, à ce moment précis, de faire un lien avec Phideaux tant les sons de l’américain sont reproduits à l’identique. Du beau travail et une mélodie réussie.
Flower Flesh nous livre un opus sympathique, passéiste mais pas rétrograde, qui devrait plaire à un public amateur des références précitées. Espérons qu'à l'avenir, cette formation prendra plus de risques pour nous proposer une musique un peu plus personnelle.