Après un "House Of Gold And Bones - Part 1", parfaite synthèse musicale du groupe qui avait finalement déçu, voici que se profile la suite du concept imaginé par Stone Sour.
Après le sympathique mid-tempo "Red City" par moment pachydermique, les hostilités débutent réellement avec le catchy "Black John" au refrain entêtant suivi de la ballade "Sadist". Ces trois titres introductifs résument parfaitement le deuxième volet de "House Of Gold And Bones" et montrent que Stone Sour fait ce qu’il sait faire de mieux, à savoir du Stone Sour.
Si chaque groupe cherche à avoir une identité clairement affirmée, un son propre et identifiable, la bande de Corey Taylor semble avoir atteint très (trop ?) rapidement ce stade si bien qu’elle ne fait que se répéter. Chaque titre, qu’ils soient sur le mode heavy ("Black John"), calme ("Sadist") ou mid-tempo ("Red City"), sont identiques les uns aux autres…
Stone Sour donne ainsi l’impression de vouloir sonner Stone Sour à tout prix quitte à user les cordes d’une recette jusqu’à ce qu’elles cèdent. Le résultat sans appel est globalement poussif, chaque titre manquant clairement de spontanéité et finalement d’inspiration. Et cette sensation ne s’estompe malheureusement à aucun moment. Du début à la fin de ce deuxième volet, rien n’y fait, pas même le titre éponyme censé être l’hymne clôture de ce diptyque…
A l’image de son prédécesseur, Stone Sour propose un nouvel album marqué de son sceau qui n'apporte globalement pas grand chose. Un album propre, bien produit… mais finalement sans âme ! A réserver exclusivement aux fans invétérés.