Paru la même année que la compilation "Echoes", "The Creeping Vine" est le dernier album original du groupe Cyan avant sa dissolution. Pour l'occasion, Rob Reed, l'homme orchestre, a fait appel à quelques 'copains' pour venir étoffer ses compositions.
Si vous aimez le style de Cyan, vous ne serez pas désemparés par le premier titre ('Original sin') où l'on retrouve tous les ingrédients des compositions habituelles de Rob Reed : chant en chorus, orchestrations symphoniques, multitude de sonorités, ...
'Vahlala' est un titre dont on regrettera la brièveté car avec son ambiance éthérée et son final olfieldien, on aurait bien apprécié qu'il fut plus long. On peut par ailleurs se rabattre sur 'Gwenan' pour retrouver une pièce plus longue que le maître Olfield n'aurait pas reniée.
Pour le reste de l'album, à part les deux titres les plus longs ('Goodbye world' et 'The creeping vine'), je dirais que l'ensemble est homogène et plaisant. Les interventions des guitaristes 'invités', Andy Edwards, Danny Change et Nick Barrett, ajoutent une coloration très floydienne et nous offrent des finals qui décollent bien ('The river', 'I will show your life'). J'ai mis une réserve sur les deux titres 'longue durée' car, si ils ne sont pas moins riches en création et en feeling, j'avoue avoir décroché un peu sur la longueur.
Ce dernier Cyan ne convertira certainement pas à la musique du groupe les détracteurs de la première heure, tant il ne peut renier sa filiation, mais il a des chances de plaire aux amateurs grâce aux petits plus dont sont émaillés ses titres.