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""Descendu sur Terre" possède un côté attachant de par sa sincérité et son coté atypique, mais est limité par un chant un peu fragile."
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3/5
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Quatre années après le rafraîchissant "A Ciel Ouvert", Grandval livre le deuxième tome de sa trilogie sur la nature et la folie des hommes. Un thème pas si éloigné des préoccupations de JP Louveton qui il y a peu de temps a fait paraître son "Exordium" consacré à l’action délétère de l’Homme sur la planète. Rien de surprenant, puisqu'Henri Vaugrand (tête pensante de Grandval) et JPL sont voisins et que ce dernier a présidé au mixage et au mastering de "Descendu sur Terre", tout en faisant la pige à la guitare sur quelques morceaux.
Sur des textes poétiques, parfois allégoriques ('La Meute est dans la place'), jouant sur le langage (les allitérations : "fatigué des faiseurs de fadaises ineffables"), parfois confinant à l’abstraction ('Fractal et Systémique'), Grandval fait preuve d’un grand éclectisme, passant du planant floydien (l’ouverture d' 'Exondation') au jazz-rock (la fin du même morceau), au trip-hop (l’entame de 'La Meute est dans la Place'), à l’acoustique ('La Vie, Pourtant, La Vie'). Le ton oscille ainsi entre un progressif francophone indubitablement héritier d’Ange ('Un Nouveau Destin') et un côté plus moderne porté par une production assez profonde, mettant la batterie bien en évidence (Jean-Baptiste Itier, encore un complice de JPL, particulièrement performant sur 'Fractal et Systémique').
Grandval confirme qu’il possède dans le progressif francophone auquel il rend hommage ('La Maison de Men-Tää' est un titre du groupe Atoll, célèbre dans les 70’s) une réelle originalité qui peine toutefois un peu à s’épanouir, les instrumentaux développés, tendance phare de ces années, étant assez peu présents ; JPL apporte toutefois sa patte sur quelques soli (le très réussi 'Brûler dans les Flammes de l’Enfer', mais aussi le premier solo de 'La Vie, Pourtant, La Vie'). Hormis ces saillies musicales, le ton reste légèrement daté ('Descendu sur Terre’) mais garde la fraîcheur et la variété qui avaient fait le charme du premier album.
Reste un point faible dans l’interprétation : le chant, qui peine à porter les intentions des textes. Henri Vaugrand manque de puissance et son timbre possède peu de relief, ce qui handicape la plupart des titres, notamment les plus calmes, qui pardonnent moins ('Le Chemin à l’Envers', 'Puissance de l’Infini'). C’est clairement le facteur limitant dans ce "Descendu sur Terre" qui possède pourtant un côté attachant par sa sincérité et son coté atypique.
Plus d'information sur
https://www.facebook.com/grandvalmusic
LISTE DES PISTES:
01. Exondation - 5:40 02. Un nouveau destin - 9:20 03. Puissances de l’infini - 1:42 04. Descendu sur Terre - 5:06 05. Fractal et systémique - 5:35 06. Le chemin à l’envers - 6:17 07. Il existe une étoile: a) Il existe une étoile / b) Puissances de l’infini - reprise - 10.38 08. La meute est dans la place - 4:38 09. Brûler dans les flammes de l’enfer - 5:25 10. La vie, pourtant, la vie - 8:50 11. La maison de Men-Tää - 6:34
FORMATION:
Grandval: Chant / Guitares / Basse / Claviers / Programmation Olivier Bonneau: Guitares / Claviers / Pédales Basse Christophe Chalancon: Guitares / Invité Jean-baptiste Itier: Batterie / Invité Jean-pierre Louveton: Guitares / Invité / Mellotron Kevin Serra: Guitares / Invité Raffaele Spanetta: Guitares / Invité Steph Honde: Guitares / Invité
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(3) COMMENTAIRE(S)
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Grandval se distingue, en bien par des morceaux inventifs et forts sympathiques, ainsi qu'une exécution sans faille. Et en (beaucoup) moins bien par un chant malheureusement inadapté. Déjà, les textes, quoique travaillés, ne sont pas évidents à placer, mais le timbre sans réelle personnalité du chanteur a tendance à les "neutraliser" tout en leur ajoutant une noirceur dont ils sont déjà pourtant abondamment pourvue, étant donné le thème. C'est bien dommage, mais cela coule à pic bon nombre des morceaux.
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Au temps pour moi, j'aurais parié sur JP pour le style !
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Cher Abaddon, Je suis fort flatté d'être confondu avec le talentueux JPL sur "La Vie pourtant La Vie", nous avons je crois des références communes en terme de guitaristes, mais c'est pourtant bien moi, Christophe Chalancon, désormais guitariste permanent de Grandval, qui exécute la 1ère partie du solo (et quelques accompagnements) avant que Jean-Pierre ne prenne le relais pour achever le final de ce morceau. L'oreille est humaine dirait-on ... Bien à vous
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3/5 (2 avis)
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DERNIERE INTERVIEW
GRANDVAL (09 MARS 2022)
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Après l'air, la terre, Grandval revient pour mettre un terme à sa trilogie avec un dernier volet qui mêle l'eau et le feu en un seul album. Cette dernière partie surprend par son évolution musicale explorant un peu plus le côté chanson.
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