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"Même si le groupe paraît quelque peu contraint à rester confiné dans un style qu’il maîtrise remarquablement, "Fireworker" possède un fort pouvoir addictif par ses côtés mélancoliques."
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4/5
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Gazpacho, c’est un peu le bon copain qu’on revoit régulièrement et avec un plaisir jamais démenti. Deux années après "Soyuz", c’est avec un "Fireworker" qu’il vient frapper à notre porte. "Tu n’as pas changé" est la première remarque qui vient à l’esprit lors de ces retrouvailles : côté formation, le groupe norvégien a perdu son batteur Lars Erik Asp, remplacé par celui qui officiait aux débuts, Robert Johansen. Restons en famille.
Côté musique, Gazpacho gazpachise. Très centrées autour de la voix de Jan-henrik Ohme, les ambiances restent sans surprise dans le calme et le douillet, avec des mélodies mélancoliques prenantes qui atteignent leur plénitude dans le superbe ‘Sapien’ qui clôt l’album. Immersion garantie. Ohme possède une sorte de fragilité vocale (qu’on retrouve chez Marko Glühmann de Sylvan, ou Niklas Flink de Carptree) qui apporte énormément de sensibilité dans ce contexte resserré. La même émotion suinte des excellents 'Hourglass' et 'Antique', et même dans le début de 'Space Cowboy' où Gazpacho reste confortablement dans ses valeurs sûres. Il maîtrise parfaitement la capacité d’entraîner l’auditeur par le côté émotionnel.
Quand il essaie de s’échapper de ce cadre bien défini, les choses se gâtent un peu : le morceau-titre, en proposant une ambiance vaguement orientale sur un fond plus dynamique, tombe un peu à plat avec son thème peu inspiré dans lequel ni les musiciens ni le chanteur ne paraissent très à l’aise. C’est aussi en voulant proposer une rupture, en utilisant les chœurs solennels qui avaient fait merveille dans la suite ‘Tick Tock’, que Gazpacho en fait trop : artificiels dans ‘Space Cowboy’ où ils apparaissent comme un procédé qui sent le passage obligé, ils sont carrément hors sujet sur un ‘Hourglass’ qui est par ailleurs une merveille de délicatesse, notamment avec son passage de violon en apesanteur.
Cela ne gâche que très ponctuellement le plaisir évident qu’il y a à se laisser dériver dans l’univers prenant de Gazpacho. Même si le groupe paraît quelque peu contraint à rester confiné dans un style qu’il maîtrise remarquablement.
Plus d'information sur
http://www.gazpachoworld.com/
LISTE DES PISTES:
01. Space Cowboy - 19:43 02. Hourglass - 4:15 03. Fireworker - 4:41 04. Antique - 6:24 05. Sapien - 15:22
FORMATION:
Jan-henrik Ohme: Chant Jon-arne Vilbo: Guitares Kristian Torp: Basse Lars Erik Asp: Batterie Mikael Krømer: Violon, Mandoline Thomas Andersen: Claviers
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(8) COMMENTAIRE(S)
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STAFF:
4/5 (7 avis)
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